Erreur 999; Incapable de trouver "titre de RP"

Spoiler:

-Ne me prend pas pour un pervers

-Désolé pour la blessure Cero

-OK cero, je vais essayer de te relever si ça ne te dérange pas. Je n’ai pas vraiment de quoi te guérir ici alors on va aller faire un tour chez moi. Ça par contre t’es un peu obliger.

-J’ai pas envie d’aller chez un inconnu!

-Mais on peut attendre pour te relever si tu ne te sens pas bien.

-NON ÇA VA JE VAIS SUPER BIEN JE PEUX ME RELEVER TOUTE SEULE. AHHAHAH.

-Non mai-euh! Lâche ma poitrine!

-Je crois que tu t’es assez amusé comme ça…--!

-Je sais toujours pas comment tu t’appelles.

-NON ÇA VA JE VAIS SUPER BIEN JE PEUX ME RELEVER TOUTE SEULE. AHHAHAH

Avant même que j’aie pu cligner des yeux Cero bondissait debout, et sérieusement je ne m’y attendais pas vraiment.

-Non mai-euh! Lâche ma poitrine!

-…Attend quoi!?

J’avais un air surpris sur le visage, j’avais du involontairement l’accrocher pendant qu’elle se relevait, mais je n’y pouvais rien quoi putain je n’y attendais pas du tout!

-Je crois que tu t’es assez amusé comme ça…--!

Un sourire en coin est venu sur mon visage, hehe.

-Nooon…En plus s’était involontaire cette fois si.

-Je sais toujours pas comment tu t’appelles.

Et bah s’était Vrai… je n’avais jamais dit mon nom. S’était plus drôle comme ça. Je me suis levé a mon tour pour m’approcher de Cero et avant qu’elle puisse faire un mouvement je l’ai serré dans mes bras.

-Mon nom n’a pas d’importance.

J’ai agrippé les épaules de Cero pour … l’embrasser. Et oui je suis random comme ça. Elle me plaisait alors… et non je n’ai jamais cru au coup de foudre mais Cero et son caractère me plaisait voila. En plus s’était très drôle et ce n’était pas comme si on s’était rendu au french ou n’importe quoi. Je n’ai jamais était gêné avec les femmes, et oui un petit charmeur je pouvait être par moment (ho phrase a la yoda ||8 )

M’enfin je l’ai embrassé voila, ensuite je l’agripper (en faisant attention a son dos) pour la lancer en poche a patate sur mon épaule.

-Il se fait tard temps d’aller à la maison pour relaxer un peu avant de dormir ma petite Cero. Et bien sur tu viens avec moi. Tant fait pas c’est pas loin et très perdu comme endroit.

J’ai commencé à marcher avec Cero sur le dos vers ma maison.

[Attention, Cero fachée ça dit pas necessairement des jolies mots x'D]

La moutard me montait au nez. Qu’est-ce qu’il avait son nom?! J’en avais plus qu’assez qu’il me prenne pour une conne. Que les rôles s’échangent comme ça comme si de rien n’était. Pourquoi ça n’pouvait pas simplement être comme toutes les autres rencontres que j’avais eues? Pourquoi je pouvais pas avoir le contrôle de---………………………………………… Le Sale petit –pegi 18- de fils de----!!!!!!

Je n’en pouvais plus. Le choc émotionnel de s’être encore fait embrasser –Et pour de vrai cette fois!- me paralysa. Et pourtant je le savais. Je … ihj4oirhjvhvw;ueivh;khvqje;vhjqre;kv. Je le hais. Je ne pus réagir que lorsqu’il me lança par-dessus son épaule.

-REPOSE-MOI SALE CHIEN!!
-il se fait tard temps d’aller à la maison pour relaxer un peu avant de dormir ma petite Cero. Et bien sur tu viens avec moi. Tant fait pas c’est pas loin et très perdu comme endroit.
-PERDU?! PERDU!! TU CROIS QUE ÇA ME RASSURE QUE ÇA SOIT UN TROU PERDU?! REPOSE-MOI CRISS!!

Je me mis à me débattre de nouveau, La douleur étant maintenant absente je n’avais plus depuis tout à l’heure.

-SALOPARD!!! LAISSE-MOI DESCENDRE!!! SALE PERVERS OBSÉDÉ!!

Dans mes mouvements, j’avais relevé le torse et mon coude avait réussi à lui frapper le derrière de tête. Cependant je sentis quelque chose recouler dans mon dos. Du sang. Voilà j’allais me faire gueuler dessus parce que je « mourrai » au bout de mon sang.

-CÂLISSE CHECK JE CONTINUE DE SAIGNER CONNARD!! HEY ON ME KIDNAPPE ON ME KIDNAPPE AIDEZ MOI HEEEEEY MAYDAY MAYDAY

-PERDU?! PERDU!! TU CROIS QUE ÇA ME RASSURE QUE ÇA SOIT UN TROU PERDU?! REPOSE-MOI CRISS!!

J’ai jeté un regard en biais derrière moi.

-Si tu connaissais mieux mon monde tu serais très heureuse que ma maison soit dans un trou perdu.

Putain elle commençait a sérieusement me faire chier a se débattre comme ça elle ne pouvait pas rester calme comme n’importe qui? Pfouaaah quoi rester calme dix minutes le temps de se rendre à la maison s’était pas TANT DEMANDER QUE ÇA.

-SALOPARD!!! LAISSE-MOI DESCENDRE!!! SALE PERVERS OBSÉDÉ!!

-J’assume le fait que tu m’attire tant fait pas. Non je ne suis pas un obsédé en général.

Je continuais de marcher malgré Cero qui bougeait et chialais sur mon dos. Je préférais arriver le plus rapidement possible. Mon monde était dangereux mais chez moi s’était sauf. Comme toute les maisons de mon groupe d’ailleurs. Enfaite a la campagne il n’y avait pas de danger comme tout les gangs étaient en ville, mais j’avais plutôt peur que d’autres soient a la recherche de Cero. A partir du moment ou elle serait chez moi ils ne chercheraient plus vraiment a l’avoir –coutumes de mon monde- et tout serais parfait. De plus chez moi je pourrais soigner sa blessu-

C’est en suivant ce chemin de pensé que j’ai reçut un coup de coude derrière la tête gracieuseté de Cero.

-CÂLISSE CHECK JE CONTINUE DE SAIGNER CONNARD!! HEY ON ME KIDNAPPE ON ME KIDNAPPE AIDEZ MOI HEEEEEY MAYDAY MAYDAY

Elle ne voulait vraiment pas comprendre, alors je me suis frustré. J’ai agrippé Cero à la gorge pour la plaquer violement a terre- et tant pis pour son dos- ça lui couperais le souffle au moins. Je me suis remis a califourchon par dessus elle- meilleur moyen de maitriser quelqu’un- toujours en ayant une main qui la retenais a terre par la gorge.

-Ok ma petite Cero, toit et moi on va gentiment discuter.

Je suis contient que je ne faisais pas du tout une face rassurante, je n’étais pas content du tout et ça se voyais.

-Tu vois je ne tiens pas particulièrement a te ramasser en morceau a cause de l’ennemis simplement parce que tu gueulais comme une folle pendant que je t’emmenais à la maison pour être sure que tu ne crève pas ET pour te SOIGNER.

Je lui ai jeté un regard noir.

-Parce que tu vois je pense qui si on te découpait en quelques morceau même toi tu n’y survivrais pas. ON est dans un monde très sympathique ici ou se ramasser en petit morceau ou empoisonné n’est pas peu fréquent.

Moi visage est devenu encore plus menaçant et j’ai froncé les sourcils de plus belle.

-Si tu la ferme pas j’vais vraiment te faire de quoi qui va te faire pleurer et crier.

-………………………… on pour être sure que tu ne crève pas ET pour te SOIGNER.

-………….se ramasser en petit morceau ou empoisonné n’est pas peu fréquent.

-Si tu la ferme pas j’vais vraiment te faire de quoi qui va te faire pleurer et crier.

-Han Vraiment? Tu m’fait pas peur…

-Et passant, tu seras pas plus avancer si tu me fais crier …

-Si tu y arrives bien sûr…

je n’ai plus personne pour venir me sauver

-Si tu y arrives bien sûr…

Je n’ai vraiment pas pu m’empêcher de rire et pas qu’un peut. Qu’elle petite arrogante, mais après tout j’aimais son petit côté rebel. Quoi du mieux qu’un défi? Ha avec ça j’avais toute les permissions possibles. Pourtant… je n’avais pas vraiment envie de faire du mal a Cero, ce n’était pas du tout mon but depuis le début, mais si elle me défiait et n’arrêtait pas de crier évidement, j’allais vraiment le faire.

-Si tu me défi j’ai déjà des idées.

Tant qu’a y être je pouvais jouer un peu, si j’arriverais a l’écraser sans lui faire mal tant mieux, elle ne serait pas blessée.

J’ai enlevé mon manteau puis mon chandail... et non ce n’était pas pour des raisons croches. Une chance pour moi la nuit n’était pas très froide. Ainsi ‘’déshabillé’’ on pouvait voir mes 7 cicatrices. Deux sur le torse, deux sur les côtes et trois dans le dos. Je les avais ‘’reçue’’ comme ‘’cadeau’’ d’un homme fou a lier qui avait eu énormément de fun a me torturé quand j’avais dix ans. Elles n’ont jamais disparues. Le souvenir du couteau s’enfonçant et déchirant lentement ma peau resterait toujours marquer dans ma mémoire.

-Tu vois Cero quand j’étais enfant j’ai gagné quelques jolie cicatrices.

J’ai fait un signe vert mon torse et j’ai discrètement sorti de ma botte –à l’aide de ma main libre- une petite lame.

-Si tu veux on peu faire exactement la même expérience que cet homme a fait sur moi avec toi. Après tout c’est tellement agréable un couteau qui s’enfonce dans son torse pour lentement déchiré sa peau en faisant une jolie ligne.

J’ai fait un geste avec ma lame vers son torse.

-Ou sinon je peu faire CECI

J’ai soulevé un peut Cero pour passer ma main libre sous son chandail dans son dos et aller appuyé sur la plaie. Ça allait faire mal. J’ai quand même modéré ma force, le but n’était pas de la faire sourire le martyr, mais simplement de lui faire comprendre que fanfaronner ne servirait a rien.

-Écoute Cero, ai-je dit en enlevant la pression, mon but n’es pas de te faire souffrir.

J’ai lâché sa gorge et je l’ai agrippé à deux mains par les épaules.

-Mais tu dois comprendre que dans mon monde, je fais parti des gentils et…je en veux pas que tu meures ou rien, j’ai lâché un soupire, mais j’aurais été game de faire tout ce que j’ai dit, et même plus. Je veux que tu comprennes que ça ne sert à rien de faire toutes tes fanfaronnades idiotes. Dans mon monde elles te mèneront a la mort, ou a d’immenses souffrances.

J’ai passer un bras autour des épaule de Cero puis un autre sous ses genoux (prince charmant style) puis je me suis relever.

-Reste Calme maintenant, ai-je dit en reprenant le chemin de la maison.

Tu vois Cero quand j’étais enfant j’ai gagné quelques jolie cicatrices.

-Si tu veux on peu faire exactement la même expérience que cet homme a fait sur moi avec toi. Après tout c’est tellement agréable un couteau qui s’enfonce dans son torse pour lentement déchiré sa peau en faisant une jolie ligne.

-Ou sinon je peu faire CECI

-……….Dans mon monde elles te mèneront a la mort, ou a d’immenses souffrances.

-HEY HEY HEY POSE-MOI POSE-MOI OU PREND MOI COMME DU MONDE MAIS PAS COMME ÇA!!!

-HEY HEY HEY POSE-MOI POSE-MOI OU PREND MOI COMME DU MONDE MAIS PAS COMME ÇA!!!

-attend qu-

Je n’ai même pas eu le temps de finir ma phrase que Cero se remettais a bouger, mais différemment de d’habitude, quoi attend elle essaye de faire quoi la!? Cero semblais essayer de passer une jambe autour de ma taille, ce n’était pas elle qui se plaignaient des positions akward !?

-Euh Cero qu’est-ce que tu fais ?

Cero se retrouva finalement… en position de koala sur moi. Et quand je dit koala je niaise pas bien accrochée.

-Tu t’accroche a ta maman mon p’ti koala ~ ?

En marchand vers ma maison j’ai jeté un coup d’œil dans le dos de Cero et ce que j’y ai vu ne m’a pas rassuré.

-Hoho, ai-je marmonné.

Disons que son chandail ne manquait pas du tout de sang et je n’avais pas aidé plus tôt. J’ai accéléré le pas en utilisant une main pour peser sur la plaie de Cero et empêcher le sang de couler, elle risquait de tomber dans les pommes par manque de sang là.

-Cero t’es encore la?

Eh bah non elle n’était plus la, la tête de Cero dodelinais, elle était dans les pommes. Puisqu’elle était inconsciente je l’ai mit en poche a patate sur mon dos pour aller plus vite. En quelques minutes nous sommes arrivés à la maison.

J’ai conduit Cero- toujours inconsciente- à la salle de bain. J’ai sorti des débarbouillettes et des bandages propres que j’ai déposés sur le comptoir. J’ai mis de l’eau à couler dans le lavabo pour pouvoir faire tremper les vêtements tachés de sang de Cero.

J’ai assis Cero sur une petite banquette confortable (et oui j’en ai une dans ma salle de bain || et j’ai entrepris de la déshabiller. NON JE NE SUIS PAS UN PERVERS OK JE LUI LAISSE SES SOUS-VÊTEMENTS |||8. J’ai commencé par lui enlevé sa veste orange que j’ai mis dans le lavabo avec du savon à lessive qui sent bon. Je lui ai ensuite enlevé ses soulier qui j’ai déposé dans le coin de la pièce. Je commençais a déboutonner ses jeans quand j’ai eu l’impression que Cero bougeais.

-T’en fais pas ma petite Cero j’vais te faire un beau pansement et laver tes vêtement , ai-je dit en replaçant une mèche de ses cheveux et en pensant qu’elle était encore dans les pommes.

-Tu t’accroche a ta maman mon p’ti koala ~ ♥ ?

-TA. GUEULE.

-T’en fais pas ma petite Cero j’vais te faire un beau pansement et laver tes vêtement ♥

-QUE Le chandail.

-ESPRIT DE TABA-AAAAAAH.

Je venais JUSTE de commencer a enlever son pantalon que je recevais une puissante gifle. Je dois dire qu’étant dans un mode plutôt gentil a se moment la je n’ai pas sus comment réagir. Je ne faisais que regarder Cero sans comprendre se qui venais de se passer. D’ailleurs elle me regardait de façon très menaçante.

-QUE Le chandail.

-Ok ok ça va je voulais juste laver tes vêtements, j’pensais pas que tu trouverais ça agréable de dormir avec des vêtements imbibés de sang.

J’ai regardé le sol n’ayant pas trop envie de regarder Cero qui enlevait son chandail. Si je le faisais j’allais me mériter une autre claque ou un coup de point en plein visage.

-ESPRIT DE TABA-AAAAAAH.

J’ai relevé les yeux, Cero était en train d’enlevé son chandail (enfin il était plutôt enlever au complet restait qu’a faire sortir les bras des manches) et devait avoir réveillé la douleur dans son dos vu le cri et le visage qu’elle faisait.

J’ai doucement tassé le pied de Cero que j’avais sur le torse pour m’approcher d’elle, puis j’ai commencé a doucement tiré sur son chandail en espérant ne pas recevoir un autre coup.

Je suis allé déposer le chandail dans l’eau de l’évier avec la veste puis je me suis mit a frotté vigoureusement les deux morceaux dans l’eau savonneuse pour faire sortir le sang en sifflotant. J’ai ensuite laisser tremper et j’ai mouillé quelques débarbouillettes avec de L’eau. Je suis retourné vers Cero armé de mes bandage et des mes débarbouillettes mouillées (et d’une sèche pour sécher son dos après le lavage).

Je me suis assis a côté d’elle et je l’ai fait pivoter le dos vers moi pour pouvoir nettoyer sa plaie et mettre les bandages. J’ai prit une débarbouillette et j’ai commencé à nettoyer le sang dans le dos de Cero. Quand ce fut fait j’ai prit une deuxième débarbouillette pour nettoyer la plaie elle-même. J’y suis allé très doucement pour ne pas faire mal à Cero.

J’ai déposé la petite serviette et prit les bandage pour faire un pansement a Cero (et j’ai fait attention a ou se baladaient mes mains :perv : ) J’ai fini le tout par un tout petit bec juste en dessous de sa nuque ( et oui question de me faire tuer hein, je pense être suicidaire |8 ) Puis je me suis lever.

-Je vais te chercher un pyjama, si tu veux en attendant tu peu enlever tes pantalons et les mettre dans l’évier je vais les laver. Si t’es pas capable à cause de ton dos je t’aiderai en revenant.

Je suis Sorti dans le couloir et je suis entré dans la chambre d’ami pour fouiller dans la commode à linge. J’ai eu un peu de difficulté à trouver de quoi à la taille de Cero |8.

-Non mais putain il est ou ce pyjama |8!

Ça faisait mal, affreusement mal. Je détestais les mondes sans magie ou capacité spécial. N’étant pas aussi doué que mes deux crétins, être blesser ou se battre dans un univers comme ça était la pire situation qu’il pouvait arriver. S’ils n’en n’avaient pas, je n’en avais pas. Ce qui m’empêchait de contrôler mon énergie à ma guise. Ne portant plus attention au jeune homme, je me mordais l’intérieur de la joue. Je n’arrivais plus à décrire ce qui se baladait sur mon dos, mais la douleur se faisait intense.

-Ça fait mal!

Le grondai-je lorsqu’un de ses mouvements fut un peu plus brusque. Quelque instant après, j'ignore se qu'il fit, mais je sentis un contact sur ma nuque. S'en fut trop, Je lui criai un "Lâche-moi!" bien agressif. J’aurai voulu plus faire que crier. J'aurai voulu le frapper. J’aurais voulu lui faire comprendre qu’il était plus que désagréable, qu'il ne pouvait se permettre de faire ça continuellement, surtout à cet endroit. J’aurai voulu… simplement pouvoir me soigner moi-même.

-Je vais te chercher un pyjama, si tu veux en attendant tu peu enlever tes pantalons et les mettre dans l’évier je vais les laver. Si t’es pas capable à cause de ton dos je t’aiderai en revenant.

Mon attention dériva sur lui, le fixant du coin de l’œil, incapable de me tourner complètement. Je l’entendis partir, et m’enfila pour enlever mes jeans et m’en sortir de nouveau. Par contre mon dos me bloqua.

-Aaaaaah---aaaaah---aaaaaaah Shit ça fait mal ||||||||8

J’avais les larmes aux yeux. Je n’avais rien pour enlever mon mal et encore pire, rien pour contrôler mes émotions. Et me voilà, incapable d’enlever mon pantalon. Je pouvais à peine bouger mes bras. Je soupirai et à contre-cœur je m’écriai :

-HEY LE BLEUTÉ. J’AI BESOIN D’AIDE~

Non s’était pas ça, j’étais toujours à la recherche d’un pyjama féminin pendant que Cero se débrouillait avec son dos. J’ai finalement trouvé un joli short-pas trop court- et une belle petite camisole bleu. Il ne faisait pas très froid et les couvertures était chaude alors se serais parfait ! ♥ J’ai plier les deux morceau et les ai mis dans une petite pile que j’ai agripper. Je m’en retournais à la salle de bain voir la petite jolie Cero au mauvais caractère quand je l’ai entendu.

-HEY LE BLEUTÉ. J’AI BESOIN D’AIDE~

J’ai traversé le couloir d’un pas vif, pour entrer doucement dans la salle de bain. Je ne voulais pas l’effrayer et recevoir un autre coup de poing. Cero semblait dans une position délicate, elle avait manifestement tentée d’enlever son pantalon et son dos avait bloqué. Ça semblait douloureux.

J’ai doucement déposé le pyjama de Cero à côté de sa cuisse.

-Voilà ma petite Cero je t’ai trouvé un pyjama, et il couvre assez ne t’en fais pas ! Je lui ai fait un gentil sourire, je vais t’aider à enlever tes pantalons et à mettre ton pyjama ok ?

Son pantalon était déjà déboutonner alors je n’ai pas eu à le faire. J’ai doucement levé Cero de la banquette et je l’ai tiré- et coller oui- contre moi pour qu’elle s’accote. Je l’ai maintenue debout avec un bras et j’ai utilisé l’autre pour faire descendre ses pantalons jusqu’à ses chevilles. Je l’ai rassit pour finaliser d’enlever les pantalons. J’ai lancé les pantalons dans l’évier et suis aller les frotter dans l’eau savonneuse avant de revenir vers Cero.

-Maintenant le pyjama ♥

J’ai évité le plus possible de laisser mon regard glisser sur le corps de Cero. D’ailleurs il était rare que je montre autant de gentillesse avec un inconnu, mais j’avais quelques raisons. Ce que j’avais vu et connaissait de Cero me plaisait énormément, je devais m’occuper d’elle pour ma mission … et pour une raison quelconque elle faisait ressortir mon bon côté à sa manière. Évidement j’avais eu des aventures, beaucoup pour être franc, mais jamais de relation fixe. En général quand on a une aventure on ne se préoccupe pas toujours de bien connaitre la personne, la pourtant s’était plutôt le contraire. J’apprenais à connaitre Cero –je n’insinue pas ici avoir une aventure à ce moment avec Cero- ce qui faisait différent et était agréable.

J’ai commencé par enfiler le top sur le torse de Cero et lui faire passer les bras en essayant de ne pas lui faire mal.

-Désoler si je te fais mal, vraiment.

J’ai ensuite réussi à faire passer les shorts et à les remonter correctement jusqu’à la bonne hauteur. Puis j’ai fixé Cero dans les yeux avec un sourire. Ses yeux avaient quelque chose d’attirant, mon sourire c’est doucement effacer. Une pensée m’a alors traversé l’esprit. Cero n’étant pas du tout fille facile, si je voulais avoir une relation quelconque avec elle j’allais devoir la conquérir, l’idée a fait renaitre un beau sourire sur mes lèvres. Je ne ressentais pas encore vraiment d’amour pour Cero, mais j’avais l’impression que s’était possible. Je ressentais un petit quelque chose au fond, mais le fait était que, l’amour m’était inconnu, alors était-ce une graine d’amour ? Comment le savoir.

J’ai appuyé ma main sur le mur pour m’accoter et rapprocher mon visage de Cero. J’avais envie de l’embrasser, mais je ne l’ai pas fait.

-J’aurais envie de t’embrasser, mais je respecte le fait que tu ne veuille pas de moi.

Je me suis rapidement relever et j’ai traversé la petite salle de bain pour m’arrêter et accoté ma main sur la charpente de la porte dos à Cero. J’avais un drôle de malaise dans le corps suite à mes paroles. S’était la première fois que je ressentais ça et je n’aimais pas ça. J’étais habituer d’être en contrôle et s’était ce que je voulais. Je suis resté un moment accoté là avant de dire :

-As-tu besoin d’aider pour te rendre à ta chambre ?

Cette situation était particulièrement chiante. J’étais là, souffrant le martyr en me faisant déshabiller par un jeune homme, qui s’était dévoilé assez osé. Depuis combien de temps ça ne m’était pas arrivé? Depuis l’incident avec le chirurgien de la mort? Non, Saoul comme j’étais probablement, on ne s’était pas laissé le temps pour « jouer ». Ça devait donc remonter au temps où Ace était vivant. Lorsque j’étais encore sur le Moby Dick, donc? Ça commençait à devenir pas mal loin. À moins qu’Éole me l’avait aussi fait une fois que j’étais blessé entre temps? Toujours à chercher à quand remontait la dernière situation où on m’avait déshabillé, -que ce soit par obligation, ou par plaisir-, …….. Ouais. Surtout par plaisir. ………… Okay je sors. (PAN). Bref, Le bleuté faisait descendre doucement mon jeans sur mes jambes. Le tissus rugueux me chatouilla et me fit gigoter légèrement, Jusqu’à ce que je me rendre compte que j’étais extrêmement proche de son corps. Cette position me « choqua », j’avais l’impression de danser un slow avec un inconnu. Mais je ne pouvais rien faire. Rien. Je me mis donc à marmonné mille et un juron de toute sorte dans toute les langues lorsqu’il m’incita à m’asseoir. Une fois assise, je ne pus m’empêché de lancer un :

-Tu l’as fait exprès.
-Maintenant le pyjama ♥
-Quoi.

Avais-je bien compris? Il voulait en plus me mettre mon pyjama?! Sérieux, pour qui il se prenait? Il pensait qu’il pouvait simplement promener ses mains sur mon corps, avec en plus après tout ce qu’il m’avait fait? …….. Ah shit. Il vient de le faire. Je mets trop de temps à penser :perv : Lorsqu’il eut fini, je lui renvoya en plein visage un « humpf » hautain, grimaçant sous la nouvelle douleur causé par le mouvement de mes bras.

-Ouais. Ouais. Rien que ton contact me fait chier.

Répondis-je bêtement à sa dernière parole. Je sentie son regard se posé sur moi. De réflexe m’assurant qu’il ne fixait pas mes courbes, je lui lançai un regard avertisseur. Il souriait, étrangement. Je fronçai les sourcils légèrement, cherchant une définition. L’homme redescendit les traits de sa bouche.

-Quoi?

Le questionnai-je aussi sèchement que précédemment. Son intriguant sourire revint, et il se rapprocha de moi. Je reculai, suivant ses mouvements, sur mes gardes. Après un bref moment, je me frappai au mur et il m’encercla de sa présence. Je commençai à paniquer, mon regard me trahis une demi-seconde avant de le fixé comme un serpent. Je me doutais bien de ce qu’il allait faire, et je continuai de le menacer du regard. J’aurai voulu qu’on vienne me sauver.

-Recule.
-J’aurais envie de t’embrasser, mais je respecte le fait que tu ne veuille pas de moi.
-PARFAIT. Continue comme ça Champion!

J’étais bouillonnante. Il m’énervait, je détestais ses manières. Je le suivai du regard, toujours aussi vigilante. Il eut un silence agressant, qui me faisait grincer des dents. Sa drôle d’hésitation me procurait qu’une très légère adrénaline, grâce à cette saloperie de montre. Quelque chose de marchait pas et le rendait tout bizarre à l’intérieur de lui.

-As-tu besoin d’aider pour te rendre à ta chambre ?
-Ahahahah. La blague.

Lui répliquai-je sarcastiquement.

-Je te ferai remarquer j’étais à moitié morte quand tu m’as ramené ici.

J’envoyai valsé ma frange d’un mouvement de tête vif, à moitié hautaine. Plus question de bonne manière avec lui, après tout ce qu’il ne s’était pas retenu de faire. J’étais plutôt sur les nerfs lorsque je le dépassai dans le cadre de porte. Je fis quelque pas devant, et tourna les talons.

-Je peux avoir ton nom maintenant que j’me ramasse ici?!

-Ahahahah. La blague.

Le ton sarcastique de Cero ne m’échappa pas alors que mon corps avait une sorte de tressautement au ton de ses paroles. Je ne savais pas du tout ce qui se passais mais disons que la manière dont elle me parlait n’aidait pas mon sentiment. Les paroles de Cero accentuaient un sentiment que je ne comprenais pas.

-Je te ferai remarquer j’étais à moitié morte quand tu m’as ramené ici.

-C’est vrai, ai-je dit en baissant la tête, s’était ma faute.

Cero m’a brusquement dépassé, puis s’est rendu quelques pas devant moi avant de se retourner vivement.

-Je peux avoir ton nom maintenant que j’me ramasse ici?!

Elle était frustrée s’était évident, bon je devais adapter mon caractère ? Mais en même temps ce n’était pas moi si j’adaptais. De toute manière je me sentais trop mal pour faire quoi que ce soit. Elle voulait mon nom et je n’avais plus envie de rien concernant la niaiser ou n’importe quoi, j’avais l’impression que mon cœur se ratatinais dans ma poitrine et je sentais que je perdais des couleurs. Ce malaise m’était inconnu, mais frappais, était-je malade ?

-Tu peux m’appeler sale chien si tu veux ou sale pervers, après tout c’est ce que tu penses de moi, ai-je dis d’une voix semi souffrante semi- sans émotions, mais mon prénom est kinan et je n’ai pas de nom de famille.

Je n’arrivais pas à me remettre de mon sentiment, ça brisais à l’intérieur quand j’avais un choc émotif, mais je n’arrivais pas à comprendre d’où venais le choc, les mots durs ne m’avaient jamais tant affecté. Comme mes émotions avait tendance à s’afficher sur mon visage et ‘’sur’’ mon corps quand tout brisais, j’ai perdu toutes mes couleurs. Je devais avoir l’air de quelqu’un qui allais vomir là ou s’évanouir.

Je n’ai même pas regardé Cero en se dirigeant vers ma chambre en titubant un peu. Je n’ai rien dit non plus, j’ai simplement pris la direction de ma chambre en accotant ma main sur un mur. J’avais l’impression d’avoir reçu un coup de couteau dans le dos, et je ne comprenais pas pourquoi. Quel était cette sensation à la fin !?

Je suis entré dans ma chambre et fermer la porte presque au complet. S’Était noir, mais pas réconfortant du tout. J’ai enlevé mes vêtements que j’ai simplement lancés plus loin (j’ai gardé mes boxers) et j’ai regardé mon lit. Je n’avais pas envie de me coucher dessus alors je me suis simplement diriger vers la garde-robe, quand je me sentais seul dans ma maison trop grand j’allais là. J’y avais placé un petit matelas. Je me suis rouler en boule sur le matelas et aie mollement refermé la porte de la garde-robe.

Enfermer là j’ai senti des larmes couler sur mes joues, ça faisait longtemps que je n’avais pas pleuré, très longtemps. Pourquoi est-ce que je pleurais ? Je ne comprenais rien à rien. Peut-être parce qu’une fille pour laquelle j’éprouvais quelque chose me rejetais toujours ? Et violement ? Pourtant je ne pensais pas aimer Cero, mais qu’est-ce qu’était aimer ? Je ne le savais même pas de toute manière.

Je fus assez surprise de sa réponse dure. Il devenait étrangement docile tout d’un coup. Il fallait dire que l’ « aura » qu’il avait me laissait un drôle d’arrière-goût. Il était malade? Je fermai les yeux un bref moment, me répétant son nom dans ma tête. Me disant qu’à cause de son état, je ne devrai pas en rajouter, alors d’oublier le surnom. Je me repassai ses paroles avec le même ton qu’il me l’avait dit aussi. Peut-être étais-je allé trop loin? Il m’avait tout de même terrorisé. Alors à quelque part, Il les avait mérité, ces insultes de colère. Il avait commencé. Ce n’était pas ma faute, je n’étais que sur la légitime défense. … Ou j’essayais de me déculpabiliser en me trouvant des excuses? …Non. Il m’avait vraiment cherché. Et m’avait trouvé. Je n’avais pas à me justifier. Je jetai un regard en coin au soi-disant Kinan.

-Hey, Ça va?

Avais-je fait un peu bêtement, mais moins que les fois d’avant. Je me surprise à toujours avoir cet air méfiant. Enfin, je devais me l’avouer, il me faisait quand même assez peur. Pas autant que certain de mes ennemis, mais juste pour dire que je resterais sur mes gardes. Je vis Kinan filer vers une autre pièce dans le corridor, et je le suivi derrière, plus lente, pensant qu’il me montrait ma chambre. Il alla s’enfermé dans celle-ci, et je compris tout de suite que je n’étais pas la bienvenue. Je fis la moue, toujours encore frustré contre les évènements. J’étais là, devant sa porte, immobile comme une conne. Mais qu’est-ce que je faisais là? Je ne le savais même plus. Quelque chose se serra dans ma poitrine. Je n’arrivais plus à penser. J’allai m’accoté l’épaule sur le mur perpendiculaire à la porte. Je soupirai en portant tout doucement ma main à mon visage. Je grimaçai encore et toujours à la douleur de mon dos. Je me massai les points sensibles de ma face en pensant à ce que je devrai faire. Une petite voix à l’intérieur me disait de ne pas en rajouter, sachant très bien que je n’étais pas la meilleure consolatrice. Enfin, ça dépendait : Avec les filles, j’arrivais à leur parler. J’arrivais à les consoler, à les serrer contre moi en disant que tout irait bien. Mais avec un homme. Je n’y arrivais pas. J’ignore pourquoi, mais je n’arrivais même pas à reproduire les mêmes techniques qu’avec consœurs féminines. Quoique, un gars moins fier, moins « dur », plus sensible, C’était plus facile. Mais Kinan avait montré un côté, disons, dominant, tout à l’heure. C’était tout simplement … awkward comme situation. Prenant mon courage à deux mains, je rentrai finalement sous un coup de frustration. Cette fois-ci, c’était contre moi-même. Je savais que je resterais plutôt longtemps avec lui, alors autant essayer de reprendre du début. J’hésitai un peu en entrant, le cherchant du regard. Sa présence venant du garde-robe m’indiqua qu’il s’y était caché. Est-ce qu’il était aussi fort que je le pensais? Le style qu’il s’était donné tout le long de notre rencontre m’avait donné une image assez claire de lui : Le genre de gars qui ne se laisse pas marché sur les pieds, qui fait le fier constamment, qui joue les durs. Et là, je le retrouvais à se cacher de moi. Je me pinçai la langue entre mes dents et dans un soupir discret, j’allai m’asseoir contre le pied de son lit. Assise en indien, je me mis à réfléchir en fermant les yeux. Après une légère réflexion, je levai la voix, assez neutre cette fois-ci.

-Je m’appelle Cero. Yoroshiku.

Peut-être valait-il mieux reprendre du début. Je rouvris les yeux.

-Je pense que….

Peut-être que. …Axel avait eu raison la dernière fois.

- J’imagine que tu sais pourquoi je suis là?

Que j’étais rendu une peste sans cœur qui ne se souciait plus des sentiments des autres, qui préférait s’en moquer.

-Beeeeeh. C’est sûr que là, Je peux pas faire grand-chose mais.

Je commençai à y croire. Éole devait penser semblablement, maintenant.

-….Tu seras heureux le jour où t’auras besoin de moi. Ahahahah.

J’enfilais conneries après conneries. Toute plus sérieuse les unes que les autres. Le nombre de fois où il m’a fait la morale ne se comptait plus sur les doigts de deux mains.

-Sinon. Hmm.

Finalement. J’étais, je devenais vraiment un monstre.

-….

Je sais plus quoi me dire. Je sais plus qui je suis. Comment je suis.

-Hey.

Mais il y a un truc dont je suis sûre.

-Tu sais quoi?

Finalement, je pense que je comprends pourquoi j’ai eu un peu plus d’aventure que de relation à long terme.

-J’ai mal.

Parce que.

-Et je sais que tu as mal aussi.

Je sais pas parler aux hommes :perv :

- MAIS DAMN IT KINAN. UN GARS DUR COMME TOI, ÇA SE CACHE PAS. C’EST QUOI, T’AS PEUR D’UNE FILLE? UNE FILLETTE, UNE GAMINE QUI SAIT RIEN FAIRE DE SA VIE SI ELLE EST PAS ENCADRÉ. JE TE PENSAIS PLUS TOUGHT QUE ÇA MOI. TU ME DÉÇOIS, BEAUCOUP. ALORS ARRÊTE DE PLEURNICHER, ET FAIT UN HOMME DE TOI! MONTRE-MOI QU'ON T'AS PAS CHOISI POUR RIEN, QUE TU MÉRITES QUE JE SOIS LÀ. JE SAIS QUE T'ES PLUS FORT QUE ÇA. Kuuuuusoooo~

Définitivement. Je soupirai de soulagement. Je n’avais rien arrangé, maaaaais. Mais. Je ne sais pas, j’avais évacué un peu de ma rage j’imagine. Je me laissai tombé sur le côté en poussant un petit « bleh » . J’avais la mine pas très impressionné, mais après un certain temps, Celle-ci s’assombrit.

-Si tu connais tant de chose sur moi. Tu devrais savoir que je hais les pervers. Tu devrais savoir pourquoi. Alors. Pourquoi tu t’obstinais avec ça.

Une ‘’crise’’ ça ne dure jamais longtemps, on a juste l’impression de mourir quelques fois. Je n’étais pas faible, au contraire, sinon j’aurais déjà été mort depuis longtemps. Je n’aimais juste pas du tout cette sensation, elle me rendait malade. L’entrée de Cero dans ma chambre stoppa un peu ma crise, les larmes ont arrêtés de couler. Mon cœur était toujours serré et je ne me sentais pas bien, mais s’était déjà ça.

-Je m’appelle Cero. Yoroshiku.

-Je sais ,ai-je dit d’une voix enroué

-Je pense que….
- J’imagine que tu sais pourquoi je suis là?
-Beeeeeh. C’est sûr que là, Je peux pas faire grand-chose mais.
-….Tu seras heureux le jour où t’auras besoin de moi. Ahahahah.
-Sinon. Hmm.
-….
-Hey.
-Tu sais quoi?
-J’ai mal.
-Et je sais que tu as mal aussi.
J’écoutais Cero sans vraiment écouter, ses paroles était plus n’importe quoi que d’autre chose, pourtant la fin m’a accrocher. Que pouvait-elle savoir ? Comment pouvait-elle savoir un truc alors que je ne comprenais même pas, j’ai lâché un grognement.

- MAIS DAMN IT KINAN. UN GARS DUR COMME TOI, ÇA SE CACHE PAS. C’EST QUOI, T’AS PEUR D’UNE FILLE? UNE FILLETTE, UNE GAMINE QUI SAIT RIEN FAIRE DE SA VIE SI ELLE EST PAS ENCADRÉ. JE TE PENSAIS PLUS TOUGHT QUE ÇA MOI. TU ME DÉÇOIS, BEAUCOUP. ALORS ARRÊTE DE PLEURNICHER, ET FAIT UN HOMME DE TOI! MONTRE-MOI QU'ON T'AS PAS CHOISI POUR RIEN, QUE TU MÉRITES QUE JE SOIS LÀ. JE SAIS QUE T'ES PLUS FORT QUE ÇA. Kuuuuusoooo~

Un voile est tombé devant mes yeux alors que mon cœur se serais encore plus, et devenais habité par la colère. Qui était-elle pour me dire que j’avais peur !?

-Si tu connais tant de chose sur moi. Tu devrais savoir que je hais les pervers. Tu devrais savoir pourquoi. Alors. Pourquoi tu t’obstinais avec ça.

Je me suis lever de mon coussin et j’ai ouvert la porte du placard pour marcher droit vers Cero. Je me suis pencher et j’ai agrippé le collet de Cero pour la soulever du sol (ses pieds ne touchent plus à terre) et j’ai planté mon regard dans le siens. Mes yeux deviennent un vert presque noir quand je perds le contrôle de mes émotions et suis très frustré, ou quand je souffre énormément. Devinez qu’elle couleur ils étaient. Mon visage c’est durci alors que je commençais à parler.

-Je n’ai pas peur. SURTOUT PAS DE TOI.

J’ai brassé Cero un peu.

-TU NE SAIS RIEN RIEN, ALORS TU VA TE TAIRE. JE DOIS VIVRE TOUT SEUL COMME UN ADULTE DEPUIS TOUJOURS, je pense que j’ai déjà fait un homme de moi.

J’ai eu un petit rire hystérique.

-Pourquoi j’agi en pervers hein, c’est peut-être parce que j’en suis un. Un pervers qui n’a jamais connu l’amour, qui ne sais même pas c’est quoi, j’ai utilisé ma main libre pour cacher mon visage, je n’ai jamais connu l’amour je n’en ai jamais reçu jamais donner, toute les filles que j’ai voulu je les ai eu bien qu’elles me laissaient après une nuit.

J’ai décollé ma main de mon visage et j’ai laissé glisser mes doigts sur la joue de Cero.

-Pourquoi c’est différent avec toi…Qu’est-ce que tu me fais pour me faire souffrir autant ? As-tu des talents cachés de sorcière !? POURQUOI EST-CE QUE TU BRISE MES EMOTIONS !?

Je suis tombé sur les genoux et puis en position assise. J’ai ensuite attiré Cero vers moi, je ne lui ai pas laissé le choix, et je l’ai hug simplement, pourquoi ? Aucune idée. J’ai passé ma main dans ses cheveux en marmonnant :

-Quel est se maléfice…

Puis J’ai simplement accoté ma joue sur le top de la tête de Cero.

La porte du garde-robe claqua violement. En un seul coup, mon corps se souleva et je quittai le sol. Pas besoin d’être devin pour savoir qu’il était plus qu’en colère. :e vide sous mes pieds me paralysa aussitôt.

-Je n’ai pas peur. SURTOUT PAS DE TOI.
- REPOSE-MOI!

Ma voix avait craqué dans l’aigu, j’étais complètement dans la peur, encore plus lorsqu’un me secoua légèrement.

-TU NE SAIS RIEN RIEN, ALORS TU VA TE TAIRE. JE DOIS VIVRE TOUT SEUL COMME UN ADULTE DEPUIS TOUJOURS, je pense que j’ai déjà fait un homme de moi.
-REPOSE-MOI KINAN!

J’aurai préféré répliquer autre chose, pouvoir répondre à ses paroles mais ce vide me terrorisais. Mon regard se porta sur le sol, et je tentais tant de bien que de mal d’étirer mes pointes pour qu’elles le rejoignent.

-Pourquoi j’agi en pervers hein, c’est peut-être parce que j’en suis un. Un pervers qui n’a jamais connu l’amour, qui ne sais même pas c’est quoi, j’ai utilisé ma main libre pour cacher mon visage, je n’ai jamais connu l’amour je n’en ai jamais reçu jamais donner, toute les filles que j’ai voulu je les ai eu bien qu’elles me laissaient après une nuit.
-POSE-MOI À TERRE, KINAN!

Je me remis à ébouillanter de rage. Il le faisait exprès. Il alla promener sa main de nouveau sur ma joue, il n’améliorait en rien son cas!

-Pourquoi c’est différent avec toi…Qu’est-ce que tu me fais pour me faire souffrir autant ? As-tu des talents cachés de sorcière !? POURQUOI EST-CE QUE TU BRISE MES EMOTIONS !?
-SORCIÈRE?!

Avais-je gueulé de toute mes forces, trop paniqué pour réglé le volume. On me sortait encore que j’ensorcelai le monde? Je vais finir par le croire si ça continue :perv : Et, sur le coup, il se passa quelque chose. Trop vite pour m’en rendre compte, mais je notai que je retrouvais ma stabilité. C’est tout ce qui m’importait sur le moment. Des paroles me virent faux oreilles, pas assez claires pour être déchiffré. Je n’avais aucune idée pourquoi, mais je me sentais terriblement bien tout d’un coup. J’avais fermé les yeux sous l’impact et je sentais parfaitement bien sa respiration et son battement cardiaque. Je n’arrivais pas à croire que son simple contact me calmait maintenant. Ce ne fut que lorsqu’il bougea sa tête que je me réveillais. Je m’empressai de me défaire de sa prise en me faufilant en dessous de ses bras. J’avais pour appui son torse et me débattait calmement mais assez sec.

-Lâche-moi.

Bégayais-je entre deux mouvements. Une fois ma tête sorti de son emprise, je me redressai, haletante. Je n’arrivais pas encore à avoir d’expression, un peu trop confuse lorsque je m’aperçus que mon chandail était resté entre ses bras. Heureusement pour moi, ma brassière était resté en place, mais le fait qu’il me revoit torse –quasi- nu me déplu énormément. Mes cheveux c’étaient légèrement emmêlé, je passai donc ma main dans ma frange pour la replacer pour ensuite reporter mon bras au niveau de ma poitrine. Me cachant du mieux que je pus, je mis à rougir mais d’un ton effronté je lui lançai:

- Toi qui sais tout, tu devrais le savoir si j’étais une sorcière!

Je pensai que je redevenais dans ma colère noir, mais je me surprise à regagner mon air acerbe.

-Ça se voit bien. T’as beau tout connaitre d’une fille, tu t’empêches pas de lui faire tout ce qu’elle déteste! Félicitation Don Juan! T'es encore plus pathétique que Lola des Rolling Pirates!

C’était vrai, pour la première partie. J’avais plus l’impression qu’il se foutait bien de ma gueule en ce moment. Ça ne m’étonnera pas s’il partait à rire comme un demeuré, qu’il se moque de moi. Une chose était sûre, dans tous les cas, je ne me laisserais pas me faire écraser. Et même s’il essayait, je ne lui ouvrirai pas mon cœur, loin de là.

-Tu sais quoi? Si jamais on se retrouve à coucher ensemble, Tu peux t’assurer que ça ne sera qu’une nuit, Et que je reviendrai pas dans ton lit après ça.

Les amourettes à long terme, c’était fini. J’étais plutôt contente d’avoir goûté à l’amour, le vrai, quelque fois dans ma vie, mais maintenant, où j’étais rendu, Je n’avais plus besoin d’avoir cette chaleur. Surtout pour tous les risques que ça comprenait avec moi. Kinan pouvait m’oublier. J’étais plus déterminé que jamais.

Tout semblait bien aller jusqu’à ce que Cero se mette à bouger dans mes bras et à se débattre. Elle réussit a sorti en oubliant son chandail si on peut dire ça comme ça. Déjà je n’étais pas en très bon état donc je ne comprenais pas vraiment ce qui arrivait alors quand je me suis retrouvé avec le chandail de Cero dans les bras sans même avoir rien fait, disons que je n’ai pas compris.

-Qu’est-ce que ? Ai-je dis en regardant Cero avec un air perdu.

- Toi qui sais tout, tu devrais le savoir si j’étais une sorcière!

Je suis resté silencieux incapable de répondre, disons que les évènements n’entrait pas trop bien dans mon cerveau à ce moment-là, je n’arrivais plus à comprendre ce qui se passais. Mes yeux redevenaient lentement leur couleur originelle, comme j’étais un peu perdu la colère n’avait pas sa place dans mon cœur.

Je continuais de fixer Cero qui couvrait maintenant sa poitrine en étant rouge.

-Et beh euh tien ton chan-

Cero m’interrompue avant que je puisse finir ma phrase. Avec ma voix enrouée elle ne devait simplement pas avoir entendu. Elle revint à la charge avec sa saloprie de ton.

-Ça se voit bien. T’as beau tout connaitre d’une fille, tu t’empêches pas de lui faire tout ce qu’elle déteste! Félicitation Don Juan! T'es encore plus pathétique que Lola des Rolling Pirates!

J’ai eu l’impression qu’on m’enfoncer un couteau dans le cœur. Cero ne s’était pas du tout gêner pour exploiter une faiblesse. Je ne connaissais pas du tout l’amour. Et je savais de ses dossiers à quoi elle faisait référence. Mes yeux sont devenu presque noir sur le coup de la colère et la souffrance de se faire dire un truc pareil. Être plus pathétique que cette femme, ça faisait très mal. Ça aurait probablement fait mal à n’importe qui même qui n’était pas dans ma situation. Ça revient à se faire dire qu’on est plus pathétique qu’une personne qui se fait rejeter amoureusement par tout le monde.

-Tu sais quoi? Si jamais on se retrouve à coucher ensemble, Tu peux t’assurer que ça ne sera qu’une nuit, Et que je reviendrai pas dans ton lit après ça.

Ça, ça faisait mal, on peut dire que la seule personne pour qui je pouvais peut-être ressentir de quoi, ou qui au moins arrivait à faire remuer de quoi en moi me haïssait de toute son âme, je l’avais un peu cherché vrai, mais n’empêche que ça faisait mal. Surtout quand j’étais dans un moment avec toute mes ‘’barrières’’ émotives baissés. Si moi j’avais troll Cero, elle, m’avait complètement détruit en ce moment.

Je l’ai fixé de mes yeux devenu incroyablement foncé, puis j’ai senti une larme couler, je pleurais. Je me suis dit : bravo kinan tu pleure devant une fille qui t’insulte belle preuve de faiblesse. Je ne sanglotais pas ou rien, les larmes ne faisaient que couler, simplement. J’ai senti la colère qui renaissaient dans mon cœur, lier à la profonde triste de n’avoir jamais été aimé et d’être rejeter à ce point.

Sur le moment je ne savais plus quoi faire, j’hésitais entre mes envie meurtrières et simplement rester là et mourir, mourir parce que notre cœur lâche c’est possible. J’ai finalement opté pour parler alors qu’un sanglot secouait mon corps.

-… c’est toi qui me traitais de chien sale tout à l’heure ? Ma voix était brisée, je pense que sur ce coup-là tu as été bien pire que moi

Les larmes coulaient sur mes joues alors que j’avais l’impression qu’on détruisait lentement mon cœur, s’était un sujet sensible. Même mes parents ne m’avaient jamais aimé, ils m’avaient abandonné le plus tôt possible tout en ayant le moins de remord possible. Pas des remord d’amour, des remords de laisser une chose dans la rue en sachant qu’elle mourait. Mais je savais que dans le fond ils se foutaient complément de mon sort.

-Tu ne peux pas comprendre la sensation de ne jamais avoir été aimé, de ne même pas savoir ce qu’est l’amour. Tu as connu l’amour, moi, même mes parents voulaient ma mort plus qu’autre chose.

Je me suis levé pour m’approcher de Cero et d’une main dans ma rage je l’ai écrasé sur le dos à terre. Je me suis accroupi a côté d’elle.

-Ça t’amuse me voir souffrir Cero ? Ai-je dit d’une voix cassante

J’ai vu quelques de mes larmes tomber sur le visage de Cero, j’étais penché au-dessus d’elle, mais je n’allais rien faire. Que pouvais-je faire ? Ne m’haïssait-elle pas déjà assez. Je me suis simplement relever et j’ai calé ma tête dans mes genoux dos à Cero.

-Tu es vraiment cruelle de t’attaquer au point le plus sensible d’un homme pour le détruire.

J’ai fermé les yeux pour empêcher les larmes de couler alors que les sanglots commençaient à secouer mon corps, pourquoi est-ce que je m’attachais à la personne qui me détestait probablement le plus au monde ?

Je ne regardais pas Cero. Je ruminais des idées noir, accablé par l’idée que probablement personne ne m’aimerais vraiment un jour. Je l’ai entendu sortir, plutôt violement, la porte avait claquée. Je suis resté planter là un bon moment à laisser les pleurs passer, et à me demander quoi faire et si Cero allait revenir. Probablement pas.

J’ai jeté un regard vers la porte, elle était fermée. J’ai pris quelques bonnes respirations pour me calmer. Je voulais m’excuser. S’était en grosse partie ma faute si nous en étions arrivés là les deux. J’espérais que Cero avait pu se calmer elle aussi. J’ai regarder la canette qui a rouler jusqu’à moi quand la porte c’est ouverte puis refermée.

Je me suis levé et j’ai essuyé mes joues, j’ai ensuite pris la direction du garde-robe – pas pour m’y cacher cette fois ci- j’ai enfiler un chandail, lousse, et pas fait pour attirer les gens. Je me suis dit que ça mettrais Cero plus à l’aise. J’ai aussi choisi une paire de pantalon-pyjama bleu rayée vert que j’ai enfilé par-dessus mes boxers. Encore je ne souhaitais pas voir Cero détaler en courant quand j’allais la retrouver. Encore pour ça il fallait que je la trouve. Ma maison n’était pas SI grande mais elle avait de bonnes cachettes. J’ai pris la canette et l’ai déposée sur ma table de chevet.

J’ai aussi pris une doudou toute douce, peut-être que ça pouvait l’aider à aller mieux ? Je me concentrais sur ma petite tâche pour aller mieux moi-même, je n’avais pas envie de me remettre mal.

J’ai marché vers la porte et l’ai doucement ouverte au cas où Cero sois proche, d’ailleurs elle était proche, juste là presque à côté de la porte. J’ai momentanément figé en me demandant si aller la voir était vraiment une bonne idée, elle avait dit des choses très dures et je ne savais pas si elle le pensait vraiment. De plus je l’avais vraiment frustrée.

J’ai finalement pris la décision d’aller la voir, on pouvait encore voir que j’avais pleuré comme s’était récent, mais je ne pensais pas avoir une face à faire peur, peut-être les cheveux un peu défaits.

Je me suis accroupi devant elle doucement, elle réagissait facilement aux mouvements. J’ai déployé la couverture et l’ai placée autour de Cero, je trouvais les doudous réconfortantes. J’ai replacé derrière ses oreilles une mèche de cheveux qui avait bougée et j’ai dit :

-Salut Cero…Je… Je m’excuse pour mon attitude plutôt et pour t’avoir soulevée et plaquer et blesser, j’ai regardé le sol puis je l’ai regardée, elle avait pleurée, tu-tu vois je me suis habiller pour te mettre plus à l’aise.

Un petit sourire a amélioré un peu mon visage.

-Si… si tu ne m’en veux pas trop et j’espère, peut-être, ne pensais-tu pas nécessairement ce que tu as dit… j’ai rebaissé les yeux, enfin si tu le pense c’est ton droit, ai-je bafouillé.

J’étais un peu mal-à-l’aise pas du tout habitué à m’excuser et des trucs comme ça.

-Enfin si tu veux, je pourrais te faire un bon chocolat chaud avec du vrai chocolat et des vraies guimauves ?

J’ai fait un petit sourire à Cero et j’ai tendu la main vers elle en espérant qu’elle l’attrape, je voulais la relever et l’emmener boire un bon chocolat chaud fait maison.

-S’il-te-plais, laisse-moi te montrer que je ne suis pas un mauvais gars comme tu le pense. J’ai un drôle de caractère, mais je ne suis pas mauvais, si tu n’aimes pas mon caractère peut-être aimera-tu au moins mes talents culinaires ? Enfin je veux juste que tu aille mieux et svp avoir la chance de te faire plaisir un peu.

"Swing Life Away...
............. http://www.listenonrepeat.com/watch/?NR=1&v=-7mZkt4bP5I&feature=endscreen "

Quand j’y pensais, je trouvais que Kinan était un drôle de gars. Ses manières, peu importe lesquels, étaient. S’il y avait un mot pour chiante, traumatisante, brusques, frustrantes, ça serait celui-là. Pourtant, il s’était mis à pleurer, devant moi. Il m’avait fait une étrange déclaration. D’amour? Ça y ressemblait. En si peu de temps, s’en était ridicule. Je sais qu’il y a une façon de draguer les filles comme ça, faute que Dash l’utilisait quelque fois sur les filles plus difficiles à aller chercher. Bien que c’était plutôt vrai qu’il semblait connaitre tout de moi alors en un sens…Pourtant, si c’était le cas, Il aurait dut savoir que je détestais quitter le sol! Il aurait dut savoir que je ne me laisserais pas faire! Il aurait dut---! Le bleuté apparut devant moi. Je jetai un regard en coin à la porte, toujours entre-ouverte. Mon ouïe était toujours aussi mauvaise. Je reportai mon regard bleuté sur lui, l’air bête et déterminé. Une couverture se posa sur mes épaules encore nues, et il alla porter sa main à mes cheveux. Sur la défensive, je reculai la tête, mais il n’en fit rien.

-Salut Cero…

Je n’en fis rien.

-Je… Je m’excuse pour mon attitude plutôt et pour t’avoir soulevée et plaquer et blesser...

Un petit rire sarcastique retenu m’échappa et je détournai le regard.

-tu-tu vois je me suis habiller pour te mettre plus à l’aise.

Une vue en biais pour l’inspecter, puis je me remis à fixer le mur.

- -Si… si tu ne m’en veux pas trop et j’espère, peut-être, ne pensais-tu pas nécessairement ce que tu as dit… enfin si tu le pense c’est ton droit,

Qu’est-ce que j’avais dit, déjà? Qu’importe.

-Enfin si tu veux, je pourrais te faire un bon chocolat chaud avec du vrai chocolat et des vraies guimauves ?

Étrangement, ça me mit la puce à l’oreille. Je retournai mes yeux vers lui. Il me tendit la main. J’avais toujours me regard désagréable, mais j’hésitais.

-S’il-te-plais, laisse-moi te montrer que je ne suis pas un mauvais gars comme tu le pense. J’ai un drôle de caractère, mais je ne suis pas mauvais, si tu n’aimes pas mon caractère peut-être aimera-tu au moins mes talents culinaires ? Enfin je veux juste que tu aille mieux et svp avoir la chance de te faire plaisir un peu.

Et pour couronner le tout, mon ventre grogna. Je lui lançai un « taggle! » mentale en baissant mon regard sur lui. J’ignorais s’il l’avait entendu, mais je l’avais senti! Saloperie. Je fixai Kinan de nous et me décida à parler :

-Je suis désolé.

Je l’avais dit en toute simplicité, sans ton. Je me relevai habillement –mais avec mille misère- en m’accotant au mur sans bouger mon dos. Une fois debout, la couverture sur mes épaules retenue de mes mains, je secouai la tête pour replacer mes cheveux. Je jettai un coup d’œil à Kinan une fois qu’il fut levé. Hésitante, je lui souris timidement. Encore un peu faible, je me décidai à le suivre à l’arrière, comme à mon habitude. Et de toute façon, il connaissait le chemin et pas moi |8. En descendant les escaliers, une « vielle » chanson me revient en tête. Pour briser le silence, je ne pus m’empêcher de la fredonner très bas.

-Je suis désolé.

Ces paroles m’ont enlevé un poids de la poitrine, ça faisait du bien il faut dire, en un sens j’avais l’impression qu’elle ne pensait pas vraiment ce qu’elle avait dit. Et même si elle le pensait, elle s’était excuser s’était déjà ça ;w;. Elle n’a pas pris ma mains par contre, elle a décidé de faire sa têtue et de se lever tout seul en s’accotant sur le mur. Petite têtue |8. Par contre elle m’a souri ! Disons que ça à fait ma journée. S’était un drôle de sentiment que je ne ressentais pas de la fierté, mais ?

J’ai pris les devants vers la cuisine en regardant souvent derrière moi pour voir si Cero allait bien. Nous avons descendu les petits escaliers et j’ai entendu Cero fredonner derrière moi, évidement s’était une chanson que je ne connaissais pas mais s’était agréable de ne pas avoir ce silence pesant sur les épaules. Je vivais totalement seul, pas de chat de chien ou d’autre animaux, alors dans ma maison il y avait naturellement peu de bruit.

J’ai conduit Cero à la cuisine et je lui ai tiré un banc à l’ilot et je l’ai assis là, je ne voulais pas qu’elle reste debout.

Je me suis ensuite rendu au comptoir dos à Cero pour commencer à faire son chocolat chaud. J’ai allumé mon poile, et j’ai sorti une casserole. J’ai ensuite sorti du chocolat, de la crème, du lait, du sucre, des petites guimauves et un batteur électrique.

J’ai mis la casserole sur le feu et brisé le chocolat en morceau pour ensuite le mettre dans la casserole. J’y ai rajouté du lait et de la crème, puis j’ai brassé et ajouter du sucre. Pendant les 3 minutes d’attente j’ai utilisé le batteur pour faire de la chantilly avec la crème. J’ai sorti une belle grosse tasse et brasser un peu mon chocolat.

Après le trois minutes j’ai transféré le contenu de la casserole dans la tasse et rajouter la chantilly et les petites guimauves sur le dessus. Je me suis ensuite retourner vers Cero avec un grand sourire et ai déposé le chocolat chaud devant elle.

-J’espère que tu vas l’aimer !

J’ai accoté mon coude vis-à-vis Cero (mais du côté cuisine de l’ilot elle est du côté salon) et j’ai accoté ma joue dans ma paume, le regard brillant à l’idée de lui faire plaisir, je n’avais pas souvent l’occasion de faire plaisir aux gens.

-Aller goute ! L’ai-je pressé avec l’enthousiasme d’un enfant.

D’ailleurs je devais avoir un peu l’air d’un enfant avec mon grand sourire joyeux et exciter qui espérait rendre quelqu’un heureux.

-J’espère que tu vas l’aimer !

Je sorti de ma bulle à sa voix. Mon attention accrocha à lui et je le regardais toujours avec un petit air méfiant. Mes yeux suivirent le mouvement de la tasse qui glissa à moi. D’un mouvement lent je la pris entre mes deux mains et la rapprochai de moi.

-Aller goute !

Je levai les yeux sur lui, la mine devenu neutre. L’air avec lequel il me fixait était beaucoup plus chaleureux de ce par quoi nous avons précédemment passé. Étonnamment, je lui accrochai un maigre sourire qui reparti aussitôt. Je levai tranquillement et sans presse ma boisson à mes lèvres. À leur hauteur, je soufflai tout doucement sur le dessus et prit une première longue gorgée. Sans le vouloir, mes traits reflétait le paisible. La sensation de réconfort que ce merveilleux petit breuvage me procurait était tout simplement magique. En retirant ma tasse, je m’aperçus que la chantilly s’était imprégnée sur le haut de ma lèvre supérieure. Louchant légèrement, pour essayer de la voir, un petit rire s’échappa de ma gorge.

-Tiens, j’en ai une aussi maintenant.

Je passai ma langue dessus pour en ôter la majorité. De mon pouce, j’enlevai le reste qui m’avait été inaccessible. Avant de replonger dedans, je lui dis, la tasse sur le bout des lèvres, la fixant pour une autre gorgé :

-Arigatou, c’est excellent.

Cero m’avait sourie ! Elle avait souri ! Évidement cela me rendait très joyeux. Elle prit une gorgée du chocolat chaud, ça semblais la réconforter. En buvant du la chantilly resta sur sa lèvre, ce qui la fit rire. S'Était la première fois que j’entendais Cero rire, en vrai.

-Tiens, j’en ai une aussi maintenant.

Une Cero…a moustache, l’idée était plutôt farfelue, mais détendait bien l’atmosphère et gardait mon sourire ses mes lèvres.

-Tu sais Cero, je me rase moi, ai-je dit en faisant un petit mouvement ou je devrais avoir une moustache.

Elle passa sa langue sur ses lèvres puis son doigt, pour enlever la crème chantilly. Elle s’en allait retourner à sa tasse quand elle dit quelque chose en me regardant.

-Arigatou, c’est excellent.

J’ai comme eu une bouffée de chaleur alors que la joie venait habiter mon cœur, j’espérais vraiment qu’elle aime et s’était le cas !!! Je lui ai fait un petit sourire narquois et ai dit :

-TU sais dans mon pays pour dire merci on donne un bec au gars quand on est une jolie jeune femme, ♥.

Tout dans mon expression montrait que s’était une blague, Cero allais probablement le remarquer mais je l’ai dit quand même.

-Ne t’en fais pas c’est une blague, ai-je dit avec un clin-d ‘œil

J’ai glissé un peu sur la table tout en continuant de m’accoté sur mon coude. Je regardais Cero, elle était très mignonne calme à boire son chocolat chaud. Hum, ça donnais envie de se rapprocher, juste qu’elle s’accote contre moi en buvant son chocolat aurait été bien. Mais je ne me risquais pas à lui demander, elle allait probablement redevenir en colère et me frapper ou un truc comme ça.

Je pouvais peut-être lui demander simplement si elle voulait transférer au salon… S’était directement à coté et les sofas étaient beaucoup plus confortable que le petit banc.

-Hey Cero, ça te dirais de transférer au salon ? C’est beaucoup plus confortable et ont pourrais discuter calmement pendant que tu bois ton chocolat chaud.

En proposant ça je pensais à passer un moment agréable avec elle, mais aussi à lui parler de moi, qu’elle me parle delle bien que j’en connaisse beaucoup. Peut-être que si je lui parlais un peu de moi elle comprendrait que je ne suis pas mauvais et peut-être finirait-elle par m’apprécier… ou m’aimer ? Je ne comprenais pas vraiment cette envie, mais je ne la repoussais pas, ça me semblais quand même bien. Pourtant juste après avoir proposé ça je me suis souvenu de certaines paroles de Cero ‘’ -Tu sais quoi? Si jamais on se retrouve à coucher ensemble, Tu peux t’assurer que ça ne sera qu’une nuit, Et que je reviendrai pas dans ton lit après ça.’’ Mon sourire a disparu une fraction de seconde, mais je me suis forcer pour le faire revenir et j’ai tenté de sourire avec naturel en regardant Cero.

-Tu sais dans mon pays pour dire merci on donne un bec au gars quand on est une jolie jeune femme, ♥.

-Quoi?

-Ne t’en fais pas c’est une blague

-Quoi.

-Hey Cero, ça te dirais de transférer au salon ? C’est beaucoup plus confortable et ont pourrais discuter calmement pendant que tu bois ton chocolat chaud.

-Huuuuuuuuuuuuuum?

-Ça va dude?

-T’as pas l’air bien, t’as l’air…. Différent.

-T’es encore malade? |8