Nitrate de sodium

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-Tu viens Luca?

-Nah Es, j’ai plus très faim.

C’était à moitié vrai. À chaque fois que je devais me servir de mon pouvoir de repoussement, je perdais l’appétit pendant quelque temps. Cette fois-ci c’était moins intense que d’habitude, mais je n’avais pas très faim de toute façon.

-D’accord, alors je viens avec toi.

-Comme tu veux.

Nous nous excusâmes auprès des aînés et prit le chemin vers ma chambre. Avec lui je parlais de pas mal n’importe quoi, jamais de business heureusement. On se rappela toutes les fois ou Gaël avait démoli un parti de la maison. « Il va bientôt nous avoir couté cent-mille dollars de réparation », avait lancé mon cousin à la blague. Une fois arrivée on s’assoyait tous deux dans une des belles chaises de bois couvert d’un tissu rouge et or. Moi je prenais celle du coin à gauche de la porte et lui celle en face, et c’était comme ça depuis notre tout jeune âge.

-Dis Luca, cette fille, elle vient d’où?

-Pourquoi tu demandes?

-Elle n’est pas normale.

-C’est un peu évident, t’as déjà vu une fille sortir un parapluie de nulle part comme ça.

-Pas juste ça, c’est sa façon d’agir ça m’inspire pas confiance.

-Bon j’avoue qu’elle a un don pour avoir l’air louche, mais, pour l’instant je me fis à mon pouvoir pour me dire qu’elle est digne de confiance.

Il y eut deux coups à ma porte. Mon cousin sursauta ne l’ayant pas du tout prévu. Je me contentai de sourire, c’était un de mes servants les plus sympathiques, mais aussi les plus directs.

-Entre

-Monsieur va bien?

-Oui merci et toi?

-Très bien. Mais votre majordome m’envoie pour dire qu’il a trouvé votre invité inconscient et qu’il la conduit dans sa chambre.

-Il a dit ça?

-Si Monsieur n’y voit pas d’inconvénient, j’ai formulé diplomatiquement le « dites-lui que j’ai trouvé sa folle évachée à terre, je dis a deux servant de me la mettre hors de vue ».

-Ah! Je me disais aussi que Butler n’était pas aussi gentil quand je suis pas là.

-Monsieur n’y voit pas d’inconvénients?

-Non sa va merci, tu peux disposer.

-Moi aussi je vais y aller.

Esler se leva de sa chaise et parti avec le serviteur me faisant un clin d’œil. Je me retournai vers le cadran, vingt-et-une heures dix. Il était grand temps que j’aille me coucher, demain j’ai quelques préparatifs à faire pour le rendez-vous dans deux jours. Je fis donc ma toilette et me mit en pyjamas avant d’aller m’étendre dans mon lit. J’étendis mon esprit dans toutes les directions, étant couché je pouvais me permettre des manœuvres extrêmes. J’englobai tout le manoir pour m’assurer que tout le monde allait bien, puis je relâchai la pression.

-Bonne nuit! Désolé aujourd’hui je n’ai pas eu le temps de te parler.

Puis, je me laissai tomber dans les bras de Morphée.

Mon réveil fut brutal, trop brutal. Mon esprit avait senti une détresse, ou un prélude. Était-ce lui? Probablement qu’il m’avait prévenu ou quelque chose.

-Merci A!

Je sortis de mon lit projetant mon esprit pour trouver la source de la détresse que je sentis. J’abandonnai mon sens de la vue pour suivre la trace de terreur. Je parcourrai les couloirs jusqu'à la porte d’une chambre. Je devinai que c’était cela, car l’impulsion était de plus en plus forte. Je l’ouvrir et recouvrai la vue. Je constatai rapidement que j’étais dans la chambre de Cero. Je sentis une brusque vague négative. En rêvant, les gens deviennent des livres ouverts, je glissai donc subtilement mon esprit dans le sien et j’observai à quoi elle rêvait…
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« (~°3°)~
.
.
.
.
~(°ɛ°~)
.
.
.
.
Hey.
Je m’étais endormie moi? |8 »

Cero arrêta sa route et regarda l’étrange paysage qui s’était dressé plus tôt devant elle. Son regard interrogatif cherchait un quelconte point de repère. Des bruits de sabot se firent entendre mais elle ne put se retourner. Un puissant coup la projeta vers l’avant et celle-ci tomba à plat sur le sol durement. Au contact, l’environnement devint complètement blanc, de façon progressive. Tout disparut et devint uniforme. Cero se releva en tournant le corps.

-Sky!!

Gronda-t-elle pas si fort que ça, mais voulant passer le message. Cependant, il n’y avait rien derrière elle. Ce’ se releva toujours avec la même mine. Sa vue chercha à connaitre tout son entourage. Pas bien difficile, il n’y avait simplement rien. Elle senti son pantalon se faire légèrement tirer et se retourna doucement. À sa plus grande surprise, elle y trouve sa nièce, souriante comme toujours –Comme son père-. L’ange lui sourit à son tour et se prépara à se pencher quand la petite se sauva. Sur le coup, Elle tendit sa main pour la rattraper mais le mouvement s’arrêta, elle était comme figé.

-Aélys!

Ce’ tenta d’articuler son prénom de nouveau, en vain. L’adrénaline la prit, voulant se défaire de sa prise imaginaire, criant en sourdine son appellation. Lorsqu’elle se débloqua, la petite blonde était sortie de son champ de vision. Cero continua son chemin à l’inverse de l’enfant, le sentiment qu’elle ne reviendra pas de toute façon. Légèrement confuse, elle babouna un peu avant de reprendre une petite mine neutre.

~~Entrée de Luca~~

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Encore toute tremblotante, Elle se força mentalement à parler. Seul un faible mot put sortir, et très difficilement.

-Ariga—

« --tou Ace. » Voulu-t-elle finir. Cette fois-ci, ce n’était pas son rêve qui l’empêchait directement communiquer. C’était la peur. La vrai. Pas celle qu’un rêve vous envoie pour vous réveiller. C’était sa vraie peur cette fois-ci. Le voir encore dans entre les mains de l’amiral la fit tremblé de tout son corps.

-AAAACE!!

Le cri était sorti par automatisme. Elle trouva une faible étincelle de force pour la redresser sur ses pieds. Au moment où elle s’élança, Une main grasse l’attrapa par le capuchon, l’étranglant faiblement sur le choc. Un rire des plus désagréables la fit paniquer. Même si sa gorge était coincée, elle pouvait toujours crier.

-TEACH!! LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI!!

Ses mots étaient sorti dans sa voix de panique habituel, soit quelques octaves plus haute que l’habituelle. Son autre grosse main tenta de lui prendre la tête –comme pour l’écraser- . Elle ferma les yeux. Cero se retrouva dans les airs, poings tenu par un oiseau. Celle-ci regarda Kurohige s’écraser de douleur au sol –sans dire tortiller-. Tout de suite, elle savait que c’était Marco. Bien qu’elle détestait être dans le vide, Ce’ tourna la tête vers lui un sourire forcé –mais profond- pour le remercier. À son plus grand étonnement, elle y retrouva une chimère semblable à un corbeau. La créature lui hurla dessus, et manqua de la gober. Sous la panique, la fille lâcha un petit cri et la bête la laissa tombé. Ils avaient atteint une bonne hauteur, Ça allait la tuer. Le temps fut trop court pour penser à quoique ce soit. Une simplement vague énorme de picotement l’avertie qu’elle savait qu’elle allait s’écraser. Puis plus rien. Elle rouvrit les yeux qu’elle avait fermés craignant la collision. Il neigeait. L’ange était enveloppé d’une neige sans froideur. Elle avait une envie de dormir. Mais un autre cri déchira le silence.

-RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE!!!!

La voix pour répondre lui manqua une seconde fois. Ce cri, cet évènement, cette voix, ce surnom. Elle releva le haut du corps d’un coup. Elle voulut sortir son nom, mais bloqua. Elle toussota et du sang sorti de sa bouche. « Pas encore, pas encore, pas encore…. » le répétait-elle voulant sortir pour aller le voir.

-…-Ash….

Ces décibels étaient faibles, trop faibles pour qu’on l’entende. Elle voulut se reprendre malgré la douleur intense qui commençait à naitre en elle.

-..D… Da!... Dash!

Encore une fois, c’était à peine plus fort que l’autre. Par un miracle qu’on aurait pu dire divin, elle réussit avec toutes les misères du monde à se relever. C’était comme si la douleur s’était évaporé. Coup de chance, elle se dirigea à pleine vitesse sans presqu’aucun obstacle pendant quelque mètres. Cero cherchait toujours désespérément la source de la voix de celui qu’elle avait aimé. Elle commença s’alourdir, son corps entier commençait à lâcher de nouveau. La fille se forçait à continuer, s’aboyant mentalement des ordres de rester forte et de le retrouver. Elle marchait si difficilement qu’on aurait dit qu’elle boitait. Elle tomba à genoux, respirant anormalement calmement. Un autre haut de cœur et elle se remit à cracher du sang. Les larmes recommencèrent à lui parcourir les joues, ça lui faisait mal. Trop mal. Cero porta un bref instant le regard sur le sol précédemment recouvert de neige. Un énorme frisson la parcourra lorsqu’elle s’aperçut que celui-ci était devenu glace, si fragile qu’il commençait à se fissurer sous son poids. La peur de revivre l’enfer naquit en elle et voulu se précipité hors de la zone de danger. La main plaqué sur la bouche, elle se releva : Elle aurait voulu rester accroupit, marcher le plus lentement possible afin de limiter les dégâts. Comble de l’ironie, son corps la força à courir à pleine vitesse, sans se retourner ou faire attention à la glace qui voulait céder. Peu importe où ses jambes l’emmenaient, La « patinoire » se retrouvait toujours en dessus de ses pieds.

-Hey! Cero! Par-ici!
-Éole! J’ai peur!

Lui dit-elle en tremblant des jambes, terrorisé. Elle le chercha du regard complètement paniqué.

-Éole!

Elle finit par faire un 180 degré et se retrouva nez à nez avec Dash. L’espoir commença à briller dans ses yeux lorsque qu’elle entraperçut, derrière le bouclé, que son frère était étendu au sol, le sang éparpillé tout proche de lui. Ayant tout de suite comprit son sort, elle releva la tête vers son ex-partenaire. Son sang se glaça. Celui-ci pointa un révolver directement entre les yeux de la petite, la fixant avec un sourire des plus malsains, effroyable, et appuya sur la gâchette. … »

C’était comme si Cero reprenait vie. Elle avait pris une telle bouffé d’air en se redressant qu’on aurait dit qu’elle s’était noyé. Elle se rassit dans son lit et se plia en deux. La tête dans la paume de ses mains et les coudes bloqués de chaque côté de ses genoux. De puissants sanglots la secouaient de tout son long et de chaudes larmes inondaient son visage apeuré. Elle eut besoin d’une bonne minute avant réagir. Elle glissa sa main sur sa table de chevet en promenant son regard dans la pièce sombre.

-KAGE?!

Paniqua-t-elle. Son petit loup noir. Elle voulait s’assurer qu’il n’avait pas eu de mauvais rêve. En quelque seconde elle réalisa qu’elle n’était pas chez elle. Cero se précipita hors du lit vers la porte cherchant à tâtons l’interrupteur de la lumière. Elle donna un bon coup dessus avec le flan de sa main et une lumière bien que chaleureuse, l’envahit la pièce et lui harcela les yeux. Sous le choc elle mit fourra son visage dans son coude pendant que ses jambes cédèrent. Ce’ se retrouva au sol, dos collé contre le mur et la face enfoncé dans ses genoux, protégé de ses bras. La respiration était toujours aussi grosse que lors de son réveil. Ses tentatives pour se calmer échouaient toutes, sans même n’amélioré que très peu son état. L’ange repassa chacune des scènes de son rêve, démêlant tous les évènements qui s’était mixé à d’autres. C’était une étape essentielle pour elle, car si elle s’abstenait de le faire, les souvenirs restaient imprégnés dans son esprit ainsi. Après quelques minutes, son corps fatiguait et sa peine s’apaisait. Son pouls redevenait tranquillement normal, et Cero sombra de nouveau dans le sommeil.

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Quand Cero se ‘’réveilla‘’ de ce spectre qui la torturait, je fus moi-même projeter de ma torpeur. J’avais malheureusement tâté le feu de beaucoup trop près et ma curiosité a été durement punie par un intense mal de tête. En contrepartie j’en avais appris beaucoup plus que nécessaire sur cette ‘’Ange‘’.Mais merde, je n’aurais jamais deviné que ce petit bout de femme à l’allure et au comportement si jeune avait en réalité bien au-dessus de cinquante ans. Sa vie était un immense et vaste océan dont je ne connaissais que quelques iles.

―KAGE?!

Je tentais de saisir la signification de ce qui venait de sortir de sa bouche, mais je ne trouvai rien. J’en déduit un prénom d’une personne importante que même avec mon petit analyse je pas pu connaitre.Elle se mit à chercher l’interrupteur de la pièce avec sa respiration toujours haletant et son esprit envoyant des vagues de détresse. Étrangement elle ne sembla jamais m’avoir repérer comme si tout se traumatisme lui avait altéré les sens, ou peut être ma présence dans sa tête avait un effet nullifiant.

Qu’importe, je n’en avais aucune idée et pour l’instant je devais me concentrer sur ce que je voyais. D’après la situation, il m’était impossible d’agir, je devais en rester là, en tant que témoins silencieux. Déjà mon esprit grouillait de toute l’information que j’avais reçue. C’est fou à quel point elle avait un contrôle sur elle-même, car après seulement quelques minutes, l’aura de terreur qui émanait de sa tête se calma peu à peu et elle s’endormi dans un sommeil des plus normal.

À ce moment précis, je me demandai ce que je faisais la : debout dans une chambre qui n’est pas la mienne a fixé cet être d’un autre monde, à me mêler de chose qui me dépasse. Qu’importe, c’est dans ma nature d’essayer de tout comprendre ce qui m’entoure, et un jour je mettrai du clair dans tout ça. Je quittai la chambre d’un pas lent, me forçant de garder l’équilibre avec le mal de tête que j’avais. C’est de peine et de misère que je réussis à regagner ma chambre. Je dis une bonne nuit dans le vide et je me laissai tomber, moi aussi, dans un profond et doux sommeil.

[…]

Mon réveil fut parmi les plus normaux, si on oublie le souvenir du cauchemar de Cero tout frais dans ma tête. Je sortis de mon lit assez rapidement pour curieusement réaliser que j’avais maintenant une image beaucoup plus nette de mon « ange gardien ». Je m’habillai et descendit dans la deuxième salle à manger pour aller me servir mon petit déjeuner. On allait devoir changer de demeure pendant que les réparations auront lieu ça c’est sur. Je me préparai un bol de céréales que je savourai seul sur la grande tablée. Normal, à cette heure si, il n’y a que moi et Esler de debout.
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-Atchou! Rah kusooo…

Avait fait doucement Cero en se réveillant. Elle s’était péniblement relevé dans son lit et s’étira les bras. Certaines articulations lui faisaient un mal de chien. Qu’avait-elle fait la nuit dernière? Ah oui, elle avait foutu en l’air le souper de Luca. Ce n’était pas directement de sa faute, c’était cette Jenna qui l’avait cherché! Bon sang, comment était-ce possible d’être aussi protecteur envers quelqu’un à ce sujet? Cero fit la moue : Elle était elle-même difficile à battre à ce sujet. Elle baillât et s’assise sur le côté de son lit. Afin de se réveillé davantage, Celle-ci se passa doucement les mains dans le visage et se frotta les yeux. Après un moment de réflexion, elle vers la salle de bain qui avait la porte grand ouverte. Ce’ ne prit pas le temps de la fermer, se déshabilla et fila à l’intérieur de la douche. Luca était bien gentil : elle se croyait dans un hôtel. Savon, shampooing, revitalisant, démêlant et tout le tralala étaient adaptés pour elle. Tous étaient parfaitement pliés : Les serviettes d’un blanc immaculé, vêtements de rechanges offerts et même le papier de toilette! Ça en devenait presque ridicule. Il ne manquait plus que le chocolat de bienvenue. Après une bonne demi-heure dans la douche à ne rien faire de constructif et s’être savonné de haut en bas, Cero sorti enfin de la salle de bain. Elle avait installé sa serviette plus haute que sa poitrine et inspecta les vêtements qu’elle devait logiquement porté. Probablement Luca pensait-il qu’elle n’en avait pas de rechange. Elle grimaça et alla en chercher dans son porte-tout qui trainait toujours sur le comptoir. Elle se sorti des sous-vêtements, une camisole blanche à bretelle spaghetti et short de jeans–Se rappelant qu’il annonçait particulièrement chaud aujourd’hui-. Elle prit aussi un énorme Cotton-ouaté d’un gris très pâle, le temps qu’elle resterait à l’air climatisé. Ce’ ne l’enfilait presque jamais, mais lui apportait un certain réconfort à le porter. Et avec raison, il appartenait à Dash. C’était un kangourou qu’elle lui avait offert il y avait des sessions de ça. Lorsque lui et Éole apprenait à se lier d’une faible amitié, Lorsqu’Éole et Freesia formait un tout jeune couple. Cero et Dash sortait ensemble depuis au moins une bonne année déjà –elle ne saurait dire le temps exactement-. Mais elle se rappelait que le matin où elle lui avait donné en cadeau dans la journée : Freesia devait aller en chercher un pour Éole dans une boutique dite « spécialisé ». C’était rempli de grosse veste toute plus originale les unes que les autres. Son frère voulait un message extrêmement précis, C’était celui-là ou rien d’autre. Cero s’était proposé pour accompagner sa « belle-sœur » et pendant que les deux cherchaient, Ce’ était tombé nez à nez avec le fameux chandail. Le message l’avait fait sourire, lui rappelant le sale caractère que Dash avait eu –Et qu’il avait toujours-. Freesia avait remarqué l’attention particulière que Ce’ lui portait. Après l’avoir lu à son tour, elle lui dit en riant qu’elle devrait lui offrir. Il avait donc fini dans le sac de Cero. On cogna à la porte mais elle n’eue le temps de répondre que la porte était déjà ouverte. Une domestique passa le cadra avec un sérieux à tuer. L’ange fit une drôle de tête, surprise qu’elle entre ainsi. La servante lui tendit quelque chose que Ce’ reconnu aussitôt et s’en empara sans presse. Elle n’aurait jamais cru que Luca lui laisserait son épée. De toute façon, elle ne s’en plaindrait pas! Elle lui lâcha un faible merci, puis lui fit signe d’attendre. La brunette retourna dans la salle de bain et sorti tous les saïs de Jenna de son sac sans fond. Lorsqu’elle revient devant la domestique, elle lui dit simplement en les lui donnant :

-Vous r’passerez ça à Jenna de ma part.

Elle lui fit un sourire, mais sur lequel on pouvait bien déchirer « Foutez-moi la paix maintenant ». La servante lui rendu une face de bœuf mais arrêta son regard sur son coton-ouaté. Celle-ci put y lire « Don’t hate me because I’m beautiful; Hate me because your girlfriend thinks so ». Cero la coupa avant qu’elle puisse en déduire quoi que ce soit :

-Mon petit ami me l’a prêté.

Avait-elle dit simplement d’un air reprocheur. Elle ne voulait pas entrer dans les détails et s’était contenté de « mentir ». La domestique reparti sans dire un mot. Cero grimaça lorsqu’elle fut enfin partie. Après avoir fixé son porte-tout à sa cheville et avoir enfilé ses souliers, elle sorti de sa chambre discrètement. Elle n’avait aucune idée d’où elle se trouvait maintenant. Mais qu’importe? ÇA ALLAIT ÊTRE PLUS AMUSANT COMME ÇA AHAHAHAHAHA *brique* L’ange décida donc d’aller se perdre. Après un bon 10 minutes à chercher … rien, elle ne cherchait rien fait. Bref, Elle atterrie devant une étrange porte. Elle devina que c’était une cuisine, selon le design de celle-ci et la discrète odeur qui s’en dégageait. Plutôt attiré par celle-ci, elle entre-ouvrir délicatement la porte. Elle s’attendait, à des chefs, des cuisiniers ou même de simple plongeur au minimum. Mais elle tomba face à face à un jeune un peu plus grand qu’elle. Il était tout seul dans la grande cuisine, les plats sur le feu, mais n’avait pas l’air d’un servant. Un étrange air lui rappelait Luca, un frère peut-être? Aîné, il semblait plus âgé. Elle lui sourit d’un beau sourire et dit à la blague –légèrement moqueuse cependant- :

-Wow Luca, ‘savais pas que tu pouvais pousser autant en une nuit !

Ce’ savait très bien que ce n’était pas lui, mais tant qu’à faire. Elle alla s’asseoir à une petite table dans un coin –probablement destiné pour reprendre son souffle quand s’était le rush du midi ou un truc du genre-. Elle posa sa tête dans la paume de sa main et s’en servit d’appui, et e l'autre elle replaça ses longs cheveux encore mouillés. Elle souriait toujours doucement, observant le frangin de Luca retourner à ses occupations. L’odeur alléchante qui se dégageait de ses plats était très attirante, lui rappelant certains matins sur Sunny-Go lorsque Sanji se levait lui aussi plutôt tôt pour faire une surprise à l’équipage. Le regard bleuté de Cero analysait la démarche de l’autre. La hauteur naturelle de ses yeux arrêtait maladroitement à ses hanches. Lorsqu’elle s’en aperçut, elle détourna le regard doucement ailleur, ne voulant pas passer pour une … Perverse tiens. Parce qu’elle devait se l’avouer, il avait un beau derrière. La mine légèrement encore endormi, elle se demandait s’il était au souper d’hier. Elle en conclu simplement qu’elle n’avait pas remarqué les autres invités, autre que Luca, Jenna, le petit jeune fouteur de trouble, le garde du corps… Ah et celui qui ce prends pour le chef là, aux cheveux noir là.

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Le réveil matin vint encore me faire sa parade à la con pour venir troubler mon sommeil pourtant si agréable. J’émis un léger soupir d’exaspération alors que ma main sortait doucement de mes draps tout chauds pour aller marteler l’appareil qui m’avait réveillé. C’était automatique comme à chaque fois, après cette action mon esprit se clarifia : je fus bel et bien réveillé. Je m’extirpai de mon lit pour aller me laver le visage, brosser mes dents et tout le tralala. Ce n’est pas comme si je n’appréciais pas ces activités futiles, car la sensation de propreté après en valait bien la peine. De toute façon si je ne nettoie pas chaque matin l’odeur du sang va encore va revenir et je peux vous dire que ce n’est pas très agréable.

Après tout ça je balançais un regard analytique sur la chambre : parfaite. J’avais replacé chaque objet à l’endroit initial, ainsi si une personne rentrait ici je le saurais c’est sur. Pas comme si je cachais des trucs ici, je les mets à des endroits plus sûrs. De toute façon après le fiasco que cet idiot de Gaël avait fait il est évidement qu’on ne restera pas ici encore très longtemps. Non, mais je ne sais pas ce qu’il a dans la tête cet idiot, mais il m’énerve au plus haut point.

Je sortis de ma chambre avec une humeur partagée, j’avais envie de parler à Luca, mais je n’avais aucune idée de quoi. Quand j’arrivais à lui parler de business, il m’affirme que je suis trop froid dans de telles situations. Ça doit être un trait de famille de ne pas avoir de respect pour la vie. Si moi je me fiche bien du sort de gens, ma sœur elle, à décidé de les considérer comme des jouets. Eh oui, on est une famille de débile ici.

Instinctivement je me dirigeai vers les cuisines, le seul endroit ou je peux prétendre être une personne normale et de découper autre chose que des pauvres victimes. Trois tours à droite, quatorze marche sur l’escalier à gauche, plus que quarante pas et la porte à droite, dont la poigné possède un léger défaut de fabrication et je serai dans les cuisines. En ouvrant la porte, toutes les odeurs m’envahirent comme à l’habitude. Luca était levé puisque je reconnut l’odeur de sa commande habituelle, les trois crêpes, cette fois si aux fraises. Elles seront prêtes dans une minute et vingt secondes.

Je ne sais pas ce que j’avais envie de cuisiner, mais je me disais que je pourrais bien improviser un bon petit déjeuner. Si Ish a le temps de se lever ce matin je pourrais bien le partager avec lui. Ce gars m’a toujours intrigué au plus haut point. Il est négatif dans tout ce qui existe, mais reste extrêmement loyal à Luca. Sur cette pensée je m’emparais des lamelles de porc pour aller les mettre sur la poêle. Le feu était au dessus de la valeur conseiller par le chef, mais, comme d’habitude, ce sont des abrutis qui ne connaissent rien.

L’entendit la voute sonore se plier un peu et j’y entendis la porte derrière moi s’entrouvrir délicatement. Je regardai autour de moi. Merde, j’étais seul, les autres cuistots avaient terminé leur travail. J’espère seulement que ce n’est pas la dernière prise de Luca qui s’est perdu pour se ramasser ici. En tout cas c’est une fille c’est sur, si je me fis au bruit de ses pas elle est aussi un poids plume. Au moins elle portait des souliers, des semelles plates pour être précise. Pas comme mon idiote de petite sœur qui est venue se salir les pieds dans la cuisine il y a un an.

—Wow Luca, ‘savais pas que tu pouvais pousser autant en une nuit !

Eh merde, il fallait évidement que se sois celle que Luca à ramener. Bon, calme-toi, et commence avec une attitude positive. Bon au moins elle a un frais parfum, elle vient probablement de se laver. On sent une certaine humidité autour d’elle. Elle a un sens de l’humour, au moins ça elle pas bête comme Ish peut l’être parfois.

—Et je présume que tu t’es perdu?

Enfaite, je ne présume pas : elle s’est perdue c’est sur. La façon délicate et hésitante d’ouvrir la porte dit tout. Quoique c’est difficile de ne pas savoir qu’ici est une cuisine, surtout avec l’odeur qu’elle dégage. Je fis sauter les lamelles de jambon, maintenant grillées pour les saupoudrer d’un sel rose. Nitrate de sodium pour être plus précis. Cette petite merveille va me nettoyer ce morceau de viande et ce sera une étape de plus vers un délictueux bacon. L’odeur de viande griller se répandait discrètement dans la pièce et je pouvais maintenant réduire le feu pour laisser « mijoter ».

Je me retournai vers mon observatrice. Comme je l’avais deviné, elle venait de prendre une douche ou un bain. Ça, c’est un des avantages avec les filles, la plupart du temps elles se préoccupent d’elles-mêmes et de leur hygiène. Donc, le ratio de bonnes odeurs chez elles, et nettement plus haut que celui de mes confrères masculins. Elle avait une petite mine fatiguée et elle était assise sur la petite table que Luca a fait construire pour les repos. Eh oui, les cuistots ici sont des paresseux et ont besoin de reprendre des forces après le souper ou le diner. J’y pense, faudrait que je m’introduise avant d’avoir d’un total idiot.

—Tout cas, moi c’est Esler, cousin du mec qui t’as ramené ici.

Puis, je retournai vers mes plats. Ma concoctassions allait bientôt être à point et il ne fallait pas louper la dernière étape.
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—Et je présume que tu t’es perdu?
-Nop~

Cero avait raison en un point : elle ne s’était pas perdue car elle ne cherchait rien. Elle n’avait donc pas d’objectif, elle ne pouvait donc ni gagner, ni perdre. Elle sourit de plus belle, un tin plus arrogante cette fois-ci. Elle ne quitta cependant pas des yeux le jeune homme.

-—Tout cas, moi c’est Esler, cousin du mec qui t’as ramené ici.

Elle manqua un petit rire, plutôt étonné qu’il se déclare ainsi. Elle donna un petit coup de tête dans le vide, histoire de replacer sa frange en miette.

-Yoroshiku !

Fit-elle simplement. Elle se redressa.

-Et moi c’est Cero.

Avait-elle dit en reprenant les mêmes mots que lui. Elle s’était croisé les bras et avait fermé les yeux. Elle se sentait incroyablement calme, à croire que l’odeur de bacon avait effet sur elle. Cependant, l’air trop sérieux que le cousin lui envoyait la blasait. Un petit quelque chose lui disait qu’il voulait absolument qu’elle parte. Ce’ avait fait face à ces subtilités tellement de fois qu’elle pouvait légèrement voir quand elle n’était pas la bienvenue et qu’on faisait l’hypocrite avec elle. Elle eue envie de s’amuser un peu. De toute façon, elle ne resterait pas longtemps dans ce monde, et ne viendrait qu’en cas d’urgence probablement. Et dans tous les cas, sa vie était tellement –Elle n’arrivait pas à décrire- que faire des conneries de toute sorte –souvent assez sérieuse- était rendu quasi’ quotidien pour elle. Éole lui avait fait la moral mainte fois, mais rien n’arrivait à la résonner. Elle comprenait enfin la motivation de Freesia dans ses débuts. Du coup, tous les coups lui était permis : Elle pouvait se comporter comme elle le voulait et ça n’aurait aucun impact sur elle. Elle lui dit donc légèrement hautaine –C’était voulut- mais ton enjouer:

-Hey Esméralda, Pas besoin de faire cette gueule-là tsé, t’as pas besoin de te cacher~
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—Et moi, c’est Cero.

La plupart du temps, je suis plus habitué à nommer moi-même les gens, juste avant de leur rappeler leurs crimes, mais pour une fois c’est moi qui reçois l’information. Quant au nom lui-même je reste sans opinion, il a une belle sonorité, mais dans notre société il sera trop facile de l’associer péjorativement. J’adoucis la température de la plaque, à ce moment la cuisson doit être lente et précise pour avoir le parfait résultat. Cero était curieusement silencieuse pendant un moment. Peut être avait-elle simplement envie de se reposé ou, comme je le songeai, elle était perdue dans sa tête ou elle planifiait quelque chose. Luca m’a déjà prévenu qu’elle était une fille super active. D’ailleurs il est où lui? D’habitude il vient toujours me faire un petit bonjour.

―Hey Esméralda, pas besoin de faire cette gueule-là tsé, t’as pas besoin de te cacher~

―Je préfèrerai « maitre cuistot Esméralda » si tu tiens tant à me donner ce surnom.

Je me retournai vers elle en lui adressant un regard espiègle. Parfois je n’ai aucune idée de ce qui me passe par la tête quand j’entreprends des actions. En répondant ainsi, j’ai délibérément embarqué dans son jeu et je n’ai plus d’excuses pour le fuir. D’un autre côté, je suis quand même habitué à dire des conneries et du charabia, aptitudes que je dois à tout mon temps passé avec un idiot dénommé Luca Firo. Je revins à ma poêle de bacon; bacon que je fis sauter trois fois, à deux secondes et demie d’intervalle et à environ deux pieds de hauteur : capital pour le maximum de saveur.

―Mais dis-moi, Cero, qu'est-ce qui t’a amené dans notre charmante ville?

Ce n’était pas vraiment une question dont la réponse m’intéressait, enfin si, mais d’autres questions me brule la langue beaucoup plus que celle-là. Enfaite, je voulais faire passer un peu le temps avant que le bacon soit près. Après ce laps, n’ayant plus besoin d’avoir de concentration, je pourrais me concentrer parfaitement sur une conversation et avoir moins l’air d’un paumé seulement intéressé par sa concoctassion.
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―Je préfèrerai « maitre cuistot Esméralda » si tu tiens tant à me donner ce surnom.

Cero ne put s’empêcher de pouffer de rire.

-Nop, Ça n’ira pas plus loin qu’Esméralda-Kun pour toi~

Avait-elle fait de nouveau sur un ton provoquer retrouvant son sérieux. Bien qu’à la base, le « kun » est utilisé en formule de politesse, Ce’ ne se gênait pas pour l’utilisé dans le sens inférieur. Il devenait amusant, jusqu’à quand durera sa patience?

―Mais dis-moi, Cero, qu'est-ce qui t’a amené dans notre charmante ville?

Elle replongea son regard dans le sien, la mine toujours aussi amusé, et lui dit en riant :

-Je perds mon accent américain?

Cero avait parlé Anglais la majorité de sa vie, Et avait donc perfectionné son accent avec Dash, comparativement à Éole qui tournait davantage britannique à cause de Freesia. Bref, si elle arrêtait de constamment mélanger ses langues à chaque phrase, le temps pouvait lui donné l’impression qu’elle était américaine, comme le physique n’avait pas vraiment d’importance. Un autre coup de tête dans le vide :

-Je joue les touristes~

Dit-elle en toute simplicité, C’était plutôt vrai. ELLE ÉTAIT EN VACANCES, SUPPOSÉMENT. |8. Elle le regarda flipper ses morceaux de bacon, ne savant pas trop où le diriger.

-J’étais en vacances mais les supérieurs ont décidé de…. ki ni shinai de.

S’interrompant, son visage reflétant l’ennui. L’ange releva les yeux sur Esler :

-Et toi? T’es américain? …… Et Luca?

Avait-elle rajouté discrètement, histoire de mieux connaitre son petit nouveau.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------
―J’étais en vacances, mais les supérieurs ont décidé de…. ki ni shinai de.

[color=white]Maintenant que j’y pense, cette fille est vraiment quelque chose. D’abord, elle ne rentre ici pour aucune raison, probablement pour se promener. Ensuite, elle décide de me taquiner, pour ensuite me demander si elle perdait son accent. Non, en effet son accent est parfait, mais les mots japonais qu’elle récite a chaque deux phrases sont très loin de l’anglais américain je peux vous le confirmer.

―Ouais, parfois Luca aussi me fait ce tour-là de me ruiner mes vacances.

Filio de putana, que je peux être con! Mais pourquoi je raconte des trucs sur Luca à la légère comme ça? Tant qu’à y être je vais lui dire en pleine face qu’il est un mafieux et que moi j’ai plus de sang sur les mains qu’aucune personne ne pourrait le songer. Sa doit être parce que je suis trop concentré. Mais quand même des erreurs comme ça je ne devrai jamais en faire.

-Et toi? T’es américain? …… Et Luca?

… Et je réponds quoi à ça? Et si Luca lui avait déjà raconté un truc, et qu’il était différent du mien. Ah je déteste les interrogatoires. Ah et merde je vais lui raconter la vérité si Luca me chicane pour ça je lui sortirai ma réflexion. De toute façon il adore me faire passer pour un con. Je ne lui en veux pas c’est un vrai génie, mais parfois j’aimerais bien qu’il se retienne.

―Nah moi je suis un Italien de souche. J’habite ici aux États, et la manoir est un endroit bien agréable. Probablement qu’on va déménager dans le deuxième manoir pour les réparations que cet idiot de Gaël nous a causées, mais sinon on vit ici.

Je me mis à entendre le petit crépitement du fond de la poêle et d’ambler, je sus, que mon petit repas était prêt. Je ne pris pas la peine de proposer à Cero si elle voulait une assiette et en sortit d’ambler deux. Délicatement, à l’aide d’une spatule je pris les morceaux croustillants de viande et les déposai un à un dans les deux assiettes. Je pris ensuite cette vaisselle que j’apportai à la petite tablée dans la cuisine devant elle, et je m’assoie. Après un petit boucher qui m’assura du goût parfait de ma recette, je retournai la question à mon interlocutrice.

―Et toi? Tu es américaine? Et tes supérieurs c’est quels genres de gens?

Fixant son regard bleuté sur le cousin de Luca, Cero l’écoutait plutôt attentivement.

―Nah moi je suis un Italien de souche. J’habite ici aux États, et la manoir est un endroit bien agréable. Probablement qu’on va déménager dans le deuxième manoir pour les réparations que cet idiot de Gaël nous a causées, mais sinon on vit ici.
-Oh? Le petit jeune d’hier s’appelle Gaël?

Dit-elle de nouveau amusée. Elle coucha sa tête sur la table, utilisant ses bras comme oreiller.

-Italiens, Hein?

« C’est peu commun » se rajouta-elle mentalement. De toute façon, Ce’ s’était spécialisé dans la culture japonaise, alors pas étonnant. Elle se repassa ses autres phrases pour bien capter chacun de ses mots : On?! Ça voulait dire que TOUT le monde habitaient ici … ou pas?! Et, Ils devraient « déménager» ? Pff! Non merci si c’est pour se retrouver avec les…. Les… Ceux d’hier là! Elle partirait, simplement. Cero grimaça légèrement à cette pensé. Son attention avait dérivé mais se rattrapa sur Esler lorsqu’il s’approcha d’elle, simple réflexe de sécurité. Elle se redressa lorsqu’il posa ses deux prises sur la table. L’ange le dévisagea un instant avant de sourire de nouveau et lui dit gentiment :

-Merci.

Elle rit mentalement de Kage : Il ne pouvait plus lui voler son Bacon là où il se trouvait. Cependant, s’il était en manque, ça ne l’étonnerait guère si elle retrouvait qu’un morceau d’emballage de bacon à quelque part chez elle en revenant.

―Et toi? Tu es américaine? Et tes supérieurs c’est quels genres de gens?
-Hum?

Fit-elle en regardant de nouveau Esler.

-Non, moi je suis….

Elle aurait voulu lui répondre directement. Mais son hésitation habituelle à quand on lui posait des questions sur son ancienne était toujours très présente sur certain sujet. Pendant son moment de réflexion, elle leva les yeux au ciel en prenant une bouché de bacon. La brunette reposa sa tête dans son autre main accotée sur la table. Après 3 bonnes secondes de réflexion elle conclut avec un sourire :

-Je suis Québécoise.

Une autre bouchée, et lorsqu’elle eu fini :

-Mes supérieurs?

Cette fois-ci elle s’enflamma, les mouvements de mains enchainant avec ses paroles :

-DES CAVES! Des idiots qui ne comprennent rien à ce que leurs employés ressentent! et qui vous forces à poser des actes que t’as aucuuuuuuune envie de poser et si tu le fais pas, scruuuuuuuuuuik.

Elle laissa retomber le haut de son corps de nouveau platement sur la table, à côté de son assiette. Un puissant soupir lui lâcha. Elle tourna la tête du côté inverse au jeune homme. Elle réfléchit à ce qu’on lui avait dit quelque mois après qu’elle ait quitté Leblond. Et repensa à Marineford. Se remémorant les indices de sa vie, elle reprit une autre bouché de bacon. Et elle cliqua :

-OH MAIS MERDE JE MANGE DU BACON MOI. ET SANS ME BATTRE. C’est un miracle :perv :

Elle se mit à fixer son morceau en se redressant. Elle ricana assez bas, se moquant de Kage.

Messages : 13 Date d'inscription : 17/01/2013

―DES CAVES! Des idiots qui ne comprennent rien à ce que leurs employés ressentent! et qui vous forces à poser des actes que t’as aucuuuuuuune envie de poser et si tu le fais pas, scruuuuuuuuuuik.

Je lui adressai un sourire; un de ses discrets petits signes d’approbation et de compréhension. Seulement, en ce moment je méditais sur le sens même des paroles qu’elle m’avait dites. Elle exagérait probablement quand elle racontait tout cela à propos de ces supérieurs. Si on prenait mot pour mot ce qu’elle disait, on pourrait croire qu’elle travaille pour une gang de rue; ou pire, une famille rivale. Mais j’en doute, puisque si c’était le cas elle ne m’en aurait pas parlé aussi facilement. À moins qu’elle ait une honnêteté à toute épreuve, même sa loyauté. Par contre, je ne lui démontrai pas mon attention sur ce qu’elle avait dit sur ses supérieurs pour plutôt porter mon intérêt sur sa nationalité.

―Comme ça tu es québécoise, lui dis-je en français. C’est super! Tout le bon côté de la langue française sans être une personne chiante.

Peut-être avais-je dit cela à la blague, ou peut-être que je le pense vraiment. Parfois il est difficile de savoir ce qu’on veut vraiment dire quand on est habitué d’un monde ou l’on se cache derrière notre hypocrisie pour bien paraitre. Contrairement à Luca qui aimait bien les Français, moi je n’apprécie pas du tout leur air hautain et leur façon de parler, tous les mots, même les jurons, étant là pour dégrader la femme. Pas que tous les Français soient désagréable, loin de la, mais proportionnellement je ne suis pas un grand fervent de ce pays; hormis la nourriture bien sûr! Et mon cousin lui il aime le français, parce que leurs filles sont faciles plus que d’autre chose, alors ça explique bien des choses.

Je posais mon regard sur les assiettes de bacon, la mienne n’avait pas été touchée. J’haussai les sourcils, étonné que le fait de me perde dans mes pensées m’avait totalement fait obliger la raison première de ma venue dans cette cuisine. Je pris donc un morceau de ces délicieuses tranches de viande griller pour la poser dans ma bouche. Alors que je croquais doucement dedans et que ma salive allait et venait, la saveur envahis toute ma bouche et je savourai calmement se petit plaisir qu’est un simple boucher de charcuterie.

Mes yeux dévièrent sur l’assiette de Cero, une assiette dont les constituants se faisaient manger un à un avec enthousiasme. Content que ça lui plaise. Ça fait toujours plaisir quand les gens apprécient la nourriture qu’on fait. Pour moi le silence des gens qui savoure leur plat est une des plus grandes récompenses qu’un chef cuisinier peut avoir. Mes yeux remontèrent lentement pour y regarder le corps de la fille qui se trouvait devant moi. Enfaite, je m’attardai plus sur ses vêtements qu’autre chose. Principalement sur le chandail; à la base ce n’était pas le sien, probablement celui d’un petit ami. Malgré cela je ne put m’empêcher d’emmètre un petit ricanement à la signification du message. Ça n’a pas appartenu a un gars orthodoxe ça c’est sur. Si ça trouve même Lu’ ne le surpasserai pas.

―OH, MAIS MERDE JE MANGE DU BACON MOI. ET SANS ME BATTRE. C’est un miracle :perv :

―Ça fait plaisir que le bacon te rende si heureuse.

J’étais enjoué tout d’un coup, jusqu’à ce que quelque chose me frappe. « Sans se battre ». À moins que mes oreilles ou ma mémoire n’aient été abusées, je l’avais bel et bien entendu dire ça. Si tantôt j’avais eu des doutes sur son appartenance à une quelconque organisation illégale maintenant j’avais de sérieux soupçons. Je ne laissai rien paraitre, si elle était vraiment dans ce genre de groupe, elle me voyait en ennemi et ayant vu ses capacités de combat je savais pertinemment que je n’avais aucune chance.
De l’autre côté de la médaille il se peut que se soit tout simplement une expression québécoise, du genre qu’elle est ensevelie par le travail ou quelque chose du genre. Je ne devais en aucun cas prendre des risques. C’était sur a quatre-vingt-cinq pourcent qu’elle travaille pour une organisation qui œuvre hors des lois. Évidement, il n’y a aucune autre raison qui la pousserait à venir voir Luca et a prendre être une protectrice. Mais même dans cette opportunité c’est toujours cinquante/cinquante quant à ces allégeances, si elle est là en amis ou en ennemi. Tant de questions, si peu de réponses.

Je me levai de ma chaise, en profitant de l’occasion pour élancer mes bras dans les airs, dans le but me lentement m’étirer, poussant un soupir de soulagement. Je me dirigeai vers la cuisine que j’avais utilisée pour y nettoyer les dégâts causés par la cuisson d’une viande si grasse. C’est bel et bien le prix à payer pour un met si délicieux et si savoureux. Je ne m’en plaindrais pas si les autres cuistots pouvaient faire de même. Après avoirs nettoyer ma place je me dirigeai vers celle des autres.

Je comprenais qu’ils ne le fassent pas, c’est vrai on a des serviteurs pour faire cela. Le problème c’est que les bonnes en questions sont totalement ignorantes du fonctionnement d’une cuisine. Je ne leur en tient pas rigueur puisqu’ils ont mieux à faire qu’à apprend tout les constituants d’un si complexe agencement. C’est par contre suffisant comme justification pour les écarter de nettoyer cet endroit. Ma deuxième raison est que les serviteurs ne sont pas là vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Conséquence : les saletés ont le temps de s’incruster et d’abimer les électroménagers. Sur le coup, les petits défauts ne font pas une grosse différence, mais plus le temps ne passe, plus la qualité des plats diminue et il est bien moins plaisant de cuisiner. Après cela je retournai à mon assiette de bacon pour la terminer, après quoi je m’adressai à Cero.

―Je ne sais pas si mon cousin en à eu le temps, mais, si il ne la pas fait, je peux me proposer pour vous faire une petite visite guider du manoir, avant que vos occupations ne vous emportent ailleurs qu’à deux mètres de moi.

J’avais repris mon ton heureux. C’était une bonne idée pour passer le temps. Si elle n’avait pas déjà visité, ce serait une occasion de lui faire voir l’endroit ou l’on vit, sans tout lui dévoiler bien sûr. Quant à moi, ce sera une bonne façon de rafraichir ma mémoire sur mes cours de guide que j’ai reçu au primaire.

―Ça fait plaisir que le bacon te rende si heureuse.

-Le jour où tu rencontreras Kage, tu comprendras.

―Je ne sais pas si mon cousin en à eu le temps, mais, si il ne la pas fait, je peux me proposer pour vous faire une petite visite guider du manoir, avant que vos occupations ne vous emportent ailleurs qu’à deux mètres de moi.

-Est-ce que ça veut dire que tu veux me garder près de toi?

-Je te fais de l’effet?

-Je sais pas si c’est génétique chez vous d’être des coureurs de jupons, mais je te préviens tout de suite : Tu me touches, je te trucide.

-Je te suis!

-T’as quel âge? Est-ce que vous allez encore à l’école tous les deux?

Messages : 13 Date d'inscription : 17/01/2013

―Est-ce que ça veut dire que tu veux me garder près de toi?

Non, enfaite je veux plutôt te garder à une bonne distance de Luca. Il ne laissa pas grand-chose autre qu’un léger haussement d’un sourcil comme réaction. Il ne pouvait rien répondre à ça, avec les filles c’est toujours pareil dans c’est situation. Peu importe ce qui sortirait de ma bouche à ce moment, elle l’interprètera à sa façon et le retournerait contre moi. Je m’attardai un peu sur son expression, comme si j’espérais en retirer une quelconque conclusion en analysant son visage, ou même ses yeux. Elle avait les traits relâchés, les yeux un peu plus ouverts. Elle adoptait une sorte de posture intéressée, mais ses iris ne suivaient pas le mouvement. Le faisait-elle exprès où elle était sincère quoique peu expressive.

―Je te fais de l’effet?

Non! Voilà ce que j’avais envie de répondre. Pourquoi les filles pensent toujours qu’une simple action de courtoisie signifie lui faire la cour, de draguer, ou « cruiser » pour les gens communs. Passé le temps où être simplement, gentil ça ne leur est jamais passé par la tête. Elle était peut être désespéré, peut-être qu’elle est venue ici à cause de ça. Nah je ne crois pas, elle n’aurait pas parlé à Jenna de cette façon. Alors à quel jeu elle joue? Ça n’a aucun sens. Me regard s’attardai une seconde fois sur son expression. Son sourire rayonnant avait été effacé, envahi par un air réprobateur, gris et désapprouvant. Maintenant je n’avais même pas besoin d’écouter ses prochaines paroles pour deviner ce qu’elle disait.

―Je ne sais pas si c’est génétique chez vous d’être des coureurs de jupons, mais je te préviens tout de suite : tu me touches, je te trucide.

―Ha! T’as gouté à la médecine de Lu’. Il ne t’a pas embrassé, de force j’espère? Ne t’inquiète pas, je ne me laisse pas succomber à des désirs aussi bas de gamme que les plaisirs de la chair. Enfaite, c’est plutôt moi qui te truciderai si tu me touches, lançais-je à la blague. Pas besoin de prendre un air bête pour faire passer le message, mais je l’ai compris.

C’est bien pour ça que je ne suis jamais arrivé à totalement comprendre mon cousin. Tout au long de ma croissance, je ne crois pas avoir pu comprendre ce qui attire autant mes camarades masculins vers la gente féminine. En quoi la délicatesse, les courbes et les expressions peuvent faire chavirer un homme au point qu’il n’a plus qu’envie de lui sauter dessus. Tout ça pour moi n’a aucun sens. Je respecte tout de même leur façon de penser, je ne les prends pas pour des sauvages pour autant. Reste qu’il est difficile pour moi de me mettre à leur place.

Heureusement, elle sembla rapidement oublier cette petite remarque et reprit son ère joyeuse. Finalement je crois qu’elle se foutait de ma gueule. Merde! Je lui lançai un petit « I see what you did there » et je le regardai passer sa main dans ses cheveux légèrement mouillés pour aller les brasser un peu.

―Je te suis!

―Parfait!

Elle alla porter son assiette (enfin quelqu’un qui à la décence de le faire, hallellujia) et me rejoint de pas rythmé et enjoué, pleine d’énergie celle-là. Je la dirigeai hors de la cuisine, prenant le couloir de droite, celui qui est couvert de tapisserie et de tableau farfelu et insensé que la famille avait depuis bien des années. Personnellement je n’avais jamais apprécié ces œuvres qui n’évoquaient rien d’autre que des esprits tordus qui se disent artistes.

―T’as quel âge? Est-ce que vous allez encore à l’école tous les deux?

―Euh… dix-sept ans. Pour ce qui est de l’école ´´je pris une petite pause´´ enfaite j’ai un doctorat en médecine législatique, une maitrise en génie informatique, une autre en économie, une formation professionnelle en cuisine et en danse ainsi qu’un baccalauréat en hypnose. Ensuite il y a les cours privés en psycho et en droit avec Luca et la formation en architecture et en génie électrique. Pour les trucs plus complexes, j’ai mon post-doc en physique nucléo-cellulaire. Euh… je crois que c’est tout. Ah oui! Je passe une maitrise en chimie et je vais bientôt commencer la dernière session de… enfaite je sais même plus, mais je vais voir un peu avant l’exam de passage.

Je pris une pause. Moi-même je m’étouffais avec tous ces trucs. Les plus anciens je les ai décrochés à l’âge de quatorze ans.

―Évidemment tout ça sous de fausses identités. Sinon tout le monde m’aurait sauté dessus. Pour ce qui est de Luca je ne me rappelle plus trop. Il a plus de diplômes que moi et de loin. Il a aussi deux prix Nobel, je pense. Un pour la paix et l’autre en science psychologique.

Je me tus. Je ne sais pas si elle est habituée aux trucs étranges, mais je venais de lui en lancer un en plein dans le visage. Je tournai dans le couloir à gauche, en couloir que je n’aimai pas beaucoup, mais pour des raisons que je garde personnelles. La même tapisserie abordait les murs, mais les tableaux laids avait été remplacé par des portraits chaque chef de la famille Firo, étrangement sans leurs noms écrits en dessous. Après environ cinq à dix pas, on arriva à coter d’une porte à notre gauche. Contrairement au reste du manoir, elle était extravagante, broder de rose et empestait le parfum à la cannelle et à l’œillet poivré.

―Donc à ta gauche avec cette porte qui sent le parfum de très mauvais goût se trouve… la chambre de ma sœur. Si tu veux on peu visiter, je la connais bien elle ne sera pas la.

-Il a plus de diplômes que moi et de loin. Il a aussi deux prix Nobel, je pense. Un pour la paix et l’autre en science psychologique.

-Oh c’est bien.

―Donc à ta gauche avec cette porte qui sent le parfum de très mauvais goût se trouve… la chambre de ma sœur. Si tu veux on peu visiter, je la connais bien elle ne sera pas la.
-Huhum.

-Luca et toi vous êtes cousins de sang? :perv :

-Après vous ‘Sméralda-kun~

(Je te laisse décidé si tu veux qu'elle connaisse Sam' -Du même coup Élèna- ou pas o/ )

Messages : 13 Date d'inscription : 17/01/2013

―Luca et toi vous êtes cousins de sang?

Et je n’ai même pas besoin du pouvoir de Luca pour deviner ce qu’elle voulait savoir en posant cette question. Et la situation était à peu près de ce niveau de complication. Pour être précis, j’ai menti en affirmant que Jenna était ma sœur. Elle est en fait ma demi-sœur, du côté de ma mère. Si elle pense qu’elle est ma sœur total il est normal qu’elle trouve étrange qu’elle ait un trip sur mon cousin. Je pense que le pire c’est que Luca joue son irresponsable et la laisse faire sans trop s’en soucier. Bah finalement je m’en fiche un peu de la réputation de Lu’ auprès de la gente féminine. Moins de femelles lubriques veut dire qu’il va être beaucoup plus productif.

―Oui, Luca est mon cousin de sang, du côté de mon Père.

Et maintenant que j’y pense, ça ne me tente pas du tout de visiter cet endroit. Je veux dire, c’est une chambre random avec des décorations bien trop roses pour la santé des yeux. En plus c’est un endroit privé, on ne devrait pas y entrer juste comme ça.

―Après vous ‘Sméralda-kun~, Me dit-elle en me désignant l’entrée de la chambre.

Merde elle vient juste de proposer, je n’ai pas le choix. J’ouvre donc la porte.

* * * Luca * * *

La porte s’ouvrir, lentement comme pour me faire subir le martyre de la défaite. Je savais que j’aurais du essayé de les influencer les deux, mais j’étais trop paresseux pour infiltrer l’esprit de Ce’. C’est vrai qu’ici dans ce manoir il est presque impossible de mener ça petite enquête sans se faire repérer, même un manipulateur émérite tel que moi. Avec son attitude détacher sur tout j’aurais dû prévoir qu’Esler ne se serait pas mis en travers du chemin d’un autre personne pour une visite. Leurs yeux sortirent de l’angle mort de la porte, ils vont me voir d’une seconde à l’autre, dès qu’ils m’aperçoivent je les salue, plus ou moins:

―Attendez!!! Je peux tout vous expliquer.

Trop tard, Esler à déjà une main qui viens de violemment heurté son visage comme pour acquiescer mon incompétence. Et dire que cette fois-ci c’était l’idée du Butler d’infiltrer la chambre à cette heure. Mon regard revient encore une fois sur les deux arrivants. L’exaspération qui émane de mon Cousin est toujours aussi froide sur l’âme que d’habitude. En plus ya une jolie fille qui l’accompagne : mon ange gardien ♥! En plus de l’odeur accablante du parfum et les couleurs flash y me fallait évidement une distraction de plus parce que ma concentration n’était pas assez amenuise comme ça.

―J’espère que t’as des explications, idiot de cousin!

―Toujours les méchants mots han mon cher cousin? Enfaite euh…

Je pense à ce que je peux lui dire, mais la liste de choix n’est vraiment pas alléchante et lui dire en pleine face que je soupçonne sa sœur de conspiration n’est pas la solution la plus sage. Parfois il vaut mieux garder la vérité pour une situation ou votre interlocuteur est solidement attaché pour qu’il ne vous étrangle pas. Je ne peux pas lui faire oublier ça, et je ne veux pas ce serait un trop grand gaspillage de pouvoir.

―Luca! J’attends des explications que tu as dits avoir.

―Hey, c’est moi qui commande, je les dirais quand je voudrai.

J’avais répondu rapidement et sur un ton insulté qui ne laissais pas place à la discutions, un ton que je savais blesserait mon bon ami. Je n’avais pas trop le choix, il fallait lui rappeler que je ne répondais pas de lui-même s’il est le plus vieux. Je ne peux pas le confronter directement maintenant, et heureusement je viens juste d’avoir une idée, malgré que je déteste faire ça à une personne si proche. Physiquement il ne sembla rien se passer, c’est au niveau mental que j’exécutai mon action. En un instant je lui implantai la certitude qu’il avait oublié un truc important, très important dans une pièce loin d’ici. Je suis tellement désolé Es’ mais je n’avais pas le choix si je voulais faire ça en sécurité. L’intrusion de pris pas beaucoup de temps à faire effet.

―Oh merde! L’exam je l’avais oublié, je dois y aller.

Et il partit en courant {Comme si les fouets de leurs maitres étaient à leur trousse}. Bien! Ce n’était pas la conclusion que j’aurais aimé avoir de la situation, c’était la solution la plus rapide et la plus efficace pour pouvoir confirmer ou (je l’espère) infirmer ma théorie des mystérieuses allégeances de ma compagne de certaines nuits. Je me retournai donc vers le troisième tiroir que j’étais justement en train de fouiller il y a à peine une ou deux minutes. Je ne me laissai même pas l’ouvrir que mon esprit me rappela quelque chose de très important : il y avait toujours une personne accotée sur le cadre de porte qui me regardait de manière louche. Et ce n’était pas n’importe quelle personne; c’était une fille. Et pas n’importe quelle fille; c’était une belle fille.

―Merde…

À peine audible cette exclamation sortit tout seule de ma bouche pendant que ma tête tournait lentement pour dévisager Cero et me dévisageait probablement encore plus que moi.

―Je suppose que tu te poses la même question qu’Es’…

―Je suppose que tu te poses la même question qu’Es’…

-…………………………………………

-Mais KesséK’Tu Fais Ici?! ET KESSÉKI SE PAAAASSEUH!

-T’es pervers au point de fouillé dans le tiroir à sous-vêtements de ta cousine?!

-C’est vraiment ta cousine?....

Spoiler:

Messages : 13 Date d'inscription : 17/01/2013

―T’es pervers au point de fouiller dans le tiroir à sous-vêtements de ta cousine?!

Et ça commence. Butler, je vais te trucider vivant. Attend… est ce qu’elle vient de dire cousine? Qui lui a raconté une pareille connerie, j’espère que ce n’est pas Jen’ elle-même. Elle trouve ça drôle de dire ce genre de truc pour se foutre de ma geulel.

―Non! Enfaite je… j’ai besoin de chercher un… ah merde!

Comment lui expliquer sans sortir tout d’un coup ce que je suis. Ça ne me dérange pas de l'avouer, je veux dire je suis presque une image publique, mais ça se raconte mal mal. Tu ne sors pas que t’es un chef de mafia comme ça à une personne. Encore moins que t’as probablement fait tuer plus de personnes que tu peux en imaginer. Je me demande aussi qu’est ce qu’Esler lui a raconté. En tout cas en ce moment la pauvre je sens qu’elle est vraiment perdue.

―C’est vraiment ta cousine?...

―Non, elle n’a aucun lien de parenté avec moi.

Putain m’expliqué normalement je devrai être capable de le faire. Le nombre de procès que j’ai fait gagner je devrai savoir comment inventer des excuses. Quoique cette fois si je ne me suis du tout préparer.

―Je fais juste vérifier si Jen’ ne cache pas un truc dangereux… Je crains un peu pour ma santé là…

―Non, elle n’a aucun lien de parenté avec moi.

―Je fais juste vérifier si Jen’ ne cache pas un truc dangereux… Je crains un peu pour ma santé là…

-Je te l’ai dit, je suis là pour ça~

-Vous me faites bien rire.

-Combien de fois t’as souillé ce lit?

Messages : 13 Date d'inscription : 17/01/2013

―Je te l’ai dit, je suis là pour ça~

―Ouais, mais je doute que tu puisses bloquer un tir.

―Vous me faites bien rire.

―On me le dit souvent, je devrai peut-être faire carrière dans l’humour.

Aie! On dirait que le Luca sarcastique est sorti de son antre. Peut-être parce que je suis quand même pressé. Bah enfaite… Hey! Elle est conne? Qu’est ce qu’elle fait à aller sur le lit de Jenna. Calme-toi Luca. Tout va très bien se passer.

―Bon, on sort d’ici avant qu’elle décide de me couper en morceau pour de vrai cette fois.

*Mentalement j’amenuisai son esprit, elle ne se rendra même pas compte qu’on est sorti, ce sera un truc naturel.* Je lui pris la main et la dirigea vers la sortie. De toute façon je ne voulais pas rester dans cette place. Elle ne m’inspire plus confiance, et après ce que Jen’ a fait, c’est avec raison.

―Combien de fois t’as souillé ce lit?

Et ça l’intéresse en plus! Je me demande vraiment quel genre de personne c’est dans la vie cette fille. Faudrait que je lui fasse une analyse mentale un jour pour savoir vraiment qui c’est.

―Dans celui-là? Cinq ou six, pourquoi?

Bon voilà une question de répondue.

―Sinon, toi tu veux faire un truc en particulier? Je n’ai rien à faire aujourd’hui.

―Dans celui-là? Cinq ou six, pourquoi?

―Sinon, toi tu veux faire un truc en particulier? Je n’ai rien à faire aujourd’hui.

-Hummm…

-Et si….humm.

-Et si on jouait à un jeu?

-Je le fais souvent avec mes gardés aussi difficile que toi.

- On se pose une question à tour de rôle et on répond honnêtement. N’importe laquelle.

-C’est sûr ça demande énormément de confiance envers l’autre. Mais c’est un peu le but. Tu vas voir que même malgré mon caractère de merde, je mors pas, ahaha!

-Tiens, commence!

Messages : 13 Date d'inscription : 17/01/2013

**Jack Stark**

La lunette de mon fusil de précision était parfaite, immobile et figer sur l’homme qui montait la garde devant ce discret bâtiment abandonner, où du moins, c’est ce qu’ils essayaient de nous faire croire. Enfaite, c’est un petit centre d’information appartenant à l’alliance des services secrets Français, Américains et Canadiens. Dans cette chambre des communications, les gens y sont spécialisé pour faire affaire avec les familles, pas la mienne. J’avais appris de source sûre qu’un gros coup se préparait, aucune idée quoi, mais pour la protection de mon parrain je me dois de faire mon enquête. Mon nom? Jack Stark. Je suis un agent libre de la famille Firo, ex-filleul de Samuel : l’ancien Parrain de la famille. En son honneur je travaille à la protection du nouveau chef, son fils Luca.

Quelle heure? Je regarde ma montre et elle indique 16h 19 secondes. Il est presque le temps de lancer mon coup. Un tel moment est crucial, car c’est l’heure de changement de tour pour la garde. Si on frappe à ce moment ils sont pris au dépourvu. Encore quel que seconde et… voila! C’est le moment. N’ayant jamais quitté ma cible, je ne fis qu’appuyer sur la gâchette et il mourut instantanément, ne sachant jamais que son assassin se trouvait a cinq cents mètres de lui. Je garde mon enjoue sur la porte, n’ayant pas fait de bruit, cette mort va avoir éveillé la curiosité des deux gardes à l’intérieur. D’ailleurs, les voilà qui sortent, leur air hébété me fit bien rire. En à peine deux secondes, je tirais deux autres fois et ils moururent dans le temps de le dire.

Plus de temps à perdre, je défis les morceaux de mon fusil et je l’enterrais à l’endroit que j’avais prévu à cet effet, à quelques pas de mon point de tir. Dès que mon action fut terminée, je me mis à courir le plus rapidement vers le bâtiment. Un gros désavantage de ce lieu c’est qu’il ne possède aucune fenêtre, ils ne me verront jamais entré et puisque les hommes changent de place, aucun d’eux n’a été averti. Il ne me fallut à peu près une minute pour atteindre la porte et enfin pénétrer dans la place. Une fois sur les lieux je pris les vêtements d’un des hommes, ainsi que son insigne. Ça fait tellement pitié de voir que la sécurité d’un lieu aussi important peut être violé seulement parce que tout le monde ne peut pas travailler éternellement.

Sur mon chemin vers la salle des communications, située dans le sous-sol de la base, j’eut l’honneur de rencontré quelques « collègues » du FBI que je saluai avec mon sourire se moquant le l’incroyable ironie de la situation. Je parvins même à obtenir les directions les plus rapides pour aller où je voulais me rendre. Avec ces informations j’atteins l’endroit en même pas deux minutes. Je cognais à la porte pour signaler ma présence, mais surtout pour vérifier s’il y avait quelqu’un.

On m’ouvrit : un jeune homme bien bâti ne me salua, il semblait seul, personne d’autre avec lui. Je ne voulais pas causer de mort inutile, mais ce costume de garde est tellement inconfortable que je crains pour mes capacités martiales. Peu importe, il me laissa entré et je le remerciai. La pièce était, comme le reste de l’endroit, relativement sombre avec des murs en fer gris qui était sur le bord d’oxyder. La seule différence était la panoplie de matériel informatique devant servant de coordination pour les opérations-chocs.

―Z’êtes nouveau ici M’sieur?

―Qu'est-ce qui te fait dire ça?, lui répondis-je un peu dépourvu.

―Les gardes avant ne sont pas supposer être ici à cette heure.

Ah le jeune, toujours exactement by the book je ne les condamne pas, ils veulent garder leur job, mais pour moi c’est un peu plus difficile dealer avec. Heureusement pour moi celui-ci ne semblait pas paranoïaque. Il me tourna même le dos pendant d’importantes secondes, des secondes que j’aurais pu utiliser, mais l’anesthésiant que j’avais apporté était pris en dessous de mon vêtement de garde, un truc que je n’avais pas prévu. Si Luca avait été là, il aurait trouvé une alternative, d’autres trucs, malheureusement je ne suis pas Luca.

―Je te plains

―Comment ça?

Son air simple et totalement insouciant m’inspira presque de la pitié, il m’avait encore tourné le dos, probablement par gêne, malgré, cela allait me faciliter la tâche. Rapidement et silencieusement je m’avançai jusqu’à lui et l’engageais dans une puissante prise. Un de mes bras lui bloquait les deux artères carotides tandis que mon autre entravait ses bras, son seul moyen de défense. Totalement hébété et surpris par cette agression il se débattit un peu n’importe comment et en dix secondes il perdit connaissance, faute de sang dans son cerveau.

―Je te plain d’être au mauvais endroit au mauvais moment.

Bon, une chose de faite, il me fallait maintenant accéder aux ordinateurs pour les informations. Je sortit de ma manche la clef USB que m’avait donné Es’. À l’intérieur contenait un polyvirus, une technologie assez puissante pour piraté un système aussi ouvert qu’une communication. Grâce à l’adaptateur, je l’insérai dans la machine et en deux secondes, j’avais accès aux infos. Je tapai deux trois trucs dans l’ordinateur pour toute télé verser dans l’instance neutre du programme informatique de la famille, assez d’information pour devancer n'importe quelle enquête sur nous. Plus spécifiquement, je fis quelques recherches intérieures, notamment sur ma famille, pour savoir ce qu’il y avait sur nous. Je ne pris pas le temps lires les protocoles, mais mes yeux s’attardèrent sur un certain projet C444.

―Oh merde!

Tout un réseau d’enquête incluant les meilleurs pisteurs et manipulateurs. La taupe n’était pas mentionnée dans les rapports, mais on parlait de donner un coup dur, très dur. J’approfondis mes recherches sur cette probable attaque. Une seule date apparut sur le rapport : le 16 juillet Putain c’est aujourd’hui ça. Je fermai rapidement tout ça et regardai ma montre. Il me restait 2 minutes. Je n’avais pas le choix, je devais prévenir Luca. Instantanément je me servis de leur ordinateur pour contacter Butler, le majordome. J’expirai puissant devant mon angoisse grandissante, la petite sonnerie de ne m’aidant vraiment pas…

**Luca**

―Et si on jouait à un jeu?

Un jeu? Si c’est ça qu’elle a envie de faire pourquoi pas? C’est toujours amusant un jeu. En plus mon esprit me disait qu’elle n’avait que les meilleures intentions avec cette idée.

―Je le fais souvent avec mes gardés aussi difficile que toi.

Pff! Elle ne me connait même pas encore et elle sort que je suis difficile. Si elle a gardé des petits bébés ou deux bonnes sœurs avant moi elle va avoir une très mauvaise surprise avec moi. J’avais l’impression qu’elle se foutait un peu de ma gueule en disant ça, mais c’est peut-être moi qui suis parano. Et c’est peut être juste moi, parce qu’en ce moment j’ai un curieusement impression que j’ai des emmerdes au cul. Qu'est ce que je raconte? Je suis un chef de famille, c’est sûr que j’ai des problèmes à deux centimètres de mon anus à tout moment.

―On se pose une question à tour de rôle et on répond honnêtement. N’importe laquelle.

Elle se retourna vers moi, je lui souris. Cette idée me semblait fort intéressante, évidement en assumant qu’elle ne mente pas quand ce sera mon tour de lui en posé une, mais ça, je peux le savoir à n’importe quel moment.

―C’est sûr ça demande énormément de confiance envers l’autre. Mais c’est un peu le but. Tu vas voir que même malgré mon caractère de merde, je mors pas, ahaha!

J’ai toujours aimé le petit rictus discret que la plupart des filles ont. Le sien ne fait pas exception et est tout à fait charmeur. Je me réjouis de savoir qu’au moins dans ce genre de chose elle était honnête. Les vagues que je perçus, j’ai presque cru y voir une certaine volonté de prouver sa valeur. Étrange. Peut-être que finalement elle va vraiment me sauver la face une fois ou deux, à moins qu’elle comprenne que je suis un tuant. Haha!

―Tiens, commence!

―Ah merci!

Finalement ce jeu m’intéressa beaucoup. Dans le fond c’est comme un interrogatoire, sans que j’aie à me faire chier pour poser des questions fourbes. En retour par contre je dois moi aussi répondre a des questions, et pour rester honnête je ne dois pas éviter d’y répondre comme je sais très bien le faire. Je me retrouvais tout de même dans un dilemme : quelle question lui poser? Un truc du genre pour qui elle travaille. Nah, ça ne fait pas assez sympathique et trop direct, faut que je pose un truc avec plus d’analyse dans la réponse. Une question du genre, quelle est son rêve. Non, ça, c’est le contraire, c’est trop vague et ça ne veut rien dire. Finalement un seule question revint a mon esprit.

― Qui est Ace, ou plutôt que représentait-il pour toi?

J’espère seulement que ce n’est pas une question trop dure pour elle…

**Edward Fox**

―Hacket out!

Des ordres clairs, fin et précis, tout comme je les aime. En plus j’étais très content qu’une de mes décisions pour prendre des mesures plus dures et frappantes ait porté fruit. Une seule petite erreur d’un de leurs membres et on a eu assez d’information pour leur donner un gros coup. Il me faut juste avoir le visage du jeune, c’est lui le chef et si je peux l’avoir et bien j’ai assez de preuve pour le condamner. Enfin quelqu’un va payer pour ta mort, ce n’est pas ce salaud de débile mentale, mais au moins c’est un criminel. La famille Firo a toujours été une de celle qui nous a donné du fil à retordre. Elle n’a jamais eu peur de nous frapper directement et a même parvenue à sauver la peau d’autres familles. Sans conteste elle nous a causé une quantité innombrable de dommage au cours des dernières années.

Le chauffeur avait déjà compris la commande et le cortège de voitures noires (ultra discret ¬¬) avait commencé à se déplacer, nous allions être bientôt prêt a frapper sans merci, un coup qu’ils n’oublieront jamais de toute leur vie. Trois pouvoir dermato, une bonne cinquantaine homme de frappes et une quantité formidable de back-up si jamais les choses tournent mal, je crois que nous serons de taille pour les démolir. Une sorte de satisfaction se construisait en moi, comme a chaque fois que je m’apprête a coincé un big.

―N’oublier pas de faire le plus de dégât possible, je veux qu’ils en mangent une grosse.

Avais ordonné avec un sourire au coin de la bouche tout en prépare le EMP, prêt dans quelques secondes…

**The Butler**

―Allo?

―Butler, je n’ai pas beaucoup de temps.

―Jack! Mais qu’est ce que tu fais avec une ligne du FBI?

―J’ai pas le temps de t’expliquer, on planifie une attaque, la grosse affaire, ils ont assez de force de frappe pour démolir la ligue du manoir en entier en quelques secondes.

― Quoi?!? Et tu me dis ça maintenant?

―Je viens de l’apprendre, j’appelle d’ici parce qu’il te reste moins de cinq minutes avant qu’ils arrivent.

―Merde! Merci, quand tu sors, prépare-nous un avion au port 7-CF4.

―Will do! Bonne chance Bro.

Fait chier! Pourquoi est-ce qu’en plus de la fille bizarre on subisse une attaque sans précédent et que je me retrouve avec moins de cinq minutes pour tout faire évacuer la merde. Je regardai mon téléphone : il flashait avec un équitant rouge sur la pile de sécurité. Ça veut dire que… on reçut une attaque électromagnétique, les moyens de communication sont tout non fonctionnel. Oh wow! C’est vraiment une course contre la montre. Luca je sais déjà ou il est ça fait déjà lui de moins à se soucier, j’ai du temps pour lui, je dois prévoir nos autres membres.

Je me mis à courir de plus vite que je pouvais, une vitesse si grande que je du enlevé mes lunettes de soleil si je ne voulais pas le perdre. Pour une fois que j’ai une raison de me plaindre de ses affreusement longs couloirs et c’est la pire situation que j’aurais pu imaginer. On n’était pas prêt pour un coup pareil, si jamais Luca meurt dans cet affrontement il n’y a personne qui pourrait prendre la place. En courant d’un coin de l’œil, j’aperçus Esler, le cousin de Luca. Parlant de la seule personne potentiellement capable de le remplacer, putain il est ici lui aussi.

―Hey! Esler

Il arrêta sa course, un peu perdue. Il se mit à regarder autour de lui et a juré comme un demeuré.

―Esler putain!

―Quoi? QU’est ce qu’il y a?

Mon ton urgent lui avait fait comprendre que quelque chose ne tournait pas rond du tout.

―Un prépare une attaque ici, force de combat trop grande.

―Qu?!?

―Pas le temps d’expliquer, tu me sauves la vie, va avertir les autres membres, emmène les en sécurité, moi je vais pour Luca.

―Tu sais où il est?

―Ouais, dans le couloir E31

Il prit un genre d’air surprit, mais ne réagit pas plus, typique d’Esler. Je fus soulagé quand il partit en direction des chambres d’invité. Maintenant je pouvais me concentrer sur mon protégé. Et sur ce je repris ma course, mais cette fois-ci en direction ce que qui comptait vraiment pour moi. Sur ma route je passai par les couloirs vitrés du manoir. Tous des vitres de deux mètres par soixante centimètres. Une vue magnifique sur le dehors. J’accordai un petit regard et ce que je vis fit battre mon cœur à une vitesse que je n’aurais jamais cru possible. Les voitures noires arrivaient, ils avaient eu plus d’avance que Jack ne l’avait cru. J’aurais dû savoir que le FBI n’était pas très bon en ponctualité, et malheureusement pour nous, cette fois-là ils étaient en avance.

Poussé par l’adrénaline j’accélérai ma cadence. Instinctivement ma main se rendit sur le côté droit de ma poche pour aller y saisir mon pistolet, un puissant modèle à impulsion magnétique, un tir rivalisant celui d’une carabine. Je le serrai contre ma paume, prêt à m’en servir si nécessaire. Ça m’énerve tellement quand les choses ne se produisent pas comme elles étaient supposées.

- C’était mon petit-ami.

-Il est décédé il y a….. …. Je pourrais pas te dire en année combien ça me fait…Je deviens vieille… Ahaha.

-Il a voulu sauver son frère et…

-C’était toujours le genre de gars qui était là pour nous, Il était loyal, ambicieux, il savait ce qu’il voulait, Il avait un merveilleux sourire et–

-Est-ce que tu as un point faible? Handicap, Maladie, phobie ou whatever. C’est peut-être gros comme question mais si je suis au courrant, qui sait, ça risquerait de te sauver la vie.

Messages : 13 Date d'inscription : 17/01/2013

Spoiler:

**Fox**

Les battements de mon cœur retentissaient de plus en plus fort à chaque kilomètre que la voiture avançait, je m’approchais enfin de mon objectif et cette fois-ci personne n’allait pouvoir m’empêcher de mettre a exécution le plan. Le moment avait été parfait et même si nous avons dû nous allier à une famille pour y parvenir le résultat va en avoir valu la peine. Je regardais autour de moi, cherchant le regard de mes hommes. Tous de fier gaillard avec les yeux qui ne demandent qu’a obéir aux ordres. Ils allaient enfin pouvoir savoir ce que c’est la joie de punir ces saloperies de familles pour tous leurs crimes.

―Alors messieurs vous êtes près?

―Évidement patron. Cette fois s’ils ne nous échapperont pas.

Tant mieux, pensais-je intérieurement, car nous sommes arrivés…

**Luca**

―Il est décédé il y a….. … Je ne pourrais pas te dire en année combien ça me fait…Je deviens vieille… Ahaha.

Je l’avais bien deviné ça. C’est la sombre pensée qui avait hanté ses rêves la nuit passée, ça et plusieurs autres choses. Cette fille n’a jamais eu la vie facile, en plus si elle reste ici elle va en chier encore plus. Ce n’est pas tout de repos ici.

―Il a voulu sauver son frère et…

L’incandescent de ses yeux se fichèrent dans les miens, son regard était fort, rempli de volonté, mais éraflé par les déboires de la vie. Cero est une combattante née sa se vois, et pourtant elle fait tellement la piètre parfois. À croire qu’elle mène une double vie, comme plusieurs d’entre nous dans le fond.

―C’était toujours le genre de gars qui était là pour nous, il était loyal, ambitieux, il savait ce qu’il voulait, il avait un merveilleux sourire et...

Je sentais qu’elle voulait continuer, qu’elle pourrait parler de lui toute la journée, mais elle s’en retint. Je la comprends dans un sens, elle ne peut pas non plus se replonger dans le passé, il faut suivre le présent. Heureusement pour moi et elle, son air jovial semblait bel et bien être impossible à retirer. Peut-être que j’ai des chances de ne pas la mettre en colère en lui disant que je suis un criminel.

Je reculai un peu, profitant de l’étroit du couloir pour m’appuyer sur l’un des murs. C’est probablement par paresse que je l’ai fait, mais c’est une chose que j’apprécie beaucoup faire : m’accoter sur quelque chose. C’est tout les avantages d’être debout sans l’inconvénient de perdre de l’énergie pour un rien.

―Est-ce que tu as un point faible? Handicap, Maladie, phobie ou whatever. C’est peut-être gros comme question, mais si je suis au courant, qui sait, ça risquerait de te sauver la vie.

Eh ben. Ça commence rough de son bord aussi pour les questions. C’est étrange parce que d’emblée je lui aurais répondu « j’adore foncé dans le tas alors que je suis une merde pour ça », mais j’ai l’impression qu’elle ne me prendrait pas au sérieux. Quoiqu’en y réfléchissant plus fort, c’est probablement le genre de point faible qu’elle est intéressée à savoir.

De puissants bruits de pas interrompirent mon fil de pensée. Sans me poser de question je me retournais et j’aperçu… enfin si mes yeux ne me jouaient pas de tours, mais j’ai aperçu mon Butler qui courrait comme un dément en criant.

―LUCA ATTENTION! FUIS!

En quelques instants je pris conscience de ce qui se passait. Étant sorti de ma torpeur, mon esprit sentit la présence de gens hostile. À l’extérieur du manoir, avec des intentions de meurtre, de capture. La cible c’était moi. D’après l’heure, le visage du Butler et la personnalité de la présence, je dirais des gens du FBI.

LE FBI?!? Merde! Je compris instantanément ce que sa signifiaient, et moi j’étais la cible. Immédiatement je courus en direction de Cero. Je fus extrêmement chanceux sur ce coup-là puisqu’aux moments où j’étais hors de leur mire, le mur où je me tenais un centième de seconde avant vola en mille morceaux, détruit par une puissante explosion. Avec la pression de l’air les flammes engouffrèrent une bonne partie du couloir et la déflagration de chaleur nous propulsa, Cero et moi, un peu je plus loin dans l’endroit, nous faisant tomber sur le dos.

*Butler?*

*Luca, ça va de ton bord*

*Ouais, j’ai mon ange gardien*

*Tu sais que je la trust pas*

*Moi je la trust, fait une diversion en A7, je présume que t’as déjà prévenu les autres, Cero et moi on va trouver un plan pour s’échapper*

Je coupai la communication avec mon Butler et nous nous relevâmes, Cero et moi. Je lui fis signe que nous ne gagnerons pas une confrontation directe. Nous battîmes en retraite vers la prochaine intersection de couloir. Bien pour nous, aucun n’était blessé pour l’instant. Avant de partir j’avais pu remarquer le visage d’un fameux agent : Fox, probablement l’auteur de l’explosion.

*Maintenant si on ne veut pas se faire deviner il va falloir parler comme ça. Premièrement c’est plus rapide et ensuite s’est plus discret. Je sais que t’aime pas l’impression que je suis dans tes pensées, mais je n’ai pas le choix. Tu voulais savoir mes faiblesses, ben, je ne suis pas du tout ignifuge. Non, en effet je brûle très facilement. Tout ça pour dire que si on ne trouve pas bientôt un plan on va se faire griller vivant. Alors dit moi : on va continué le jeu. Qu’elles sont tes forces qui seraient utiles dans une situation pareil?*

―LUCA ATTENTION! FUIS!
-AAH! |8

-Outch putain mon dos, j’étais pas prête :perv :

~Maintenant si on ne veut pas se faire deviner il va falloir parler comme ça. Premièrement c’est plus rapide et ensuite s’est plus discret. Je sais que t’aime pas l’impression que je suis dans tes pensées, mais je n’ai pas le choix. Tu voulais savoir mes faiblesses, ben, je ne suis pas du tout ignifuge. Non, en effet je brûle très facilement.

-La blague!

~Tout ça pour dire que si on ne trouve pas bientôt un plan on va se faire griller vivant. Alors dit moi : on va continué le jeu. Qu’elles sont tes forces qui seraient utiles dans une situation pareil?

-J’en ai pas

-Ahahah un plan! Un Plan! Quel joli invention, un plan.

-Bravo Luca! Ça fait moins de 24h qu'on est lié et tu te fous déjà dans le trouble! …C'est’un nouveau record

-C’est un compliment, je te rassure.

-Bon. Le plan, C’est de juste me dire où c’est safe.

Messages : 13 Date d'inscription : 17/01/2013

Je n’arrive pas à y croire. Le chef de cette famille est un chanceux pardessus tout. Non seulement il s’est évité ma déflagration mais je ne suis même pas parvenu a y distingué son visage. Il semblait aussi accompagné d’une fille. Étrange… J’avais étudié les ficher de l’enquête par cœur et rien ne faisais état de ce visage. Peu importe l’a n’était pas le but de notre mission et je devais me concentré sur nos objectifs. Les soldats de frappe devront déjà avoir cerné le bâtiment et coupé tous les points de fuite. Une bonne chose au moins.

Mes hommes et moi entrâmes dans le trou que j’avais causé à l’aide de l’explosion pour se retrouver dans le couloir. Je regardai dans les deux directions, pas trop sur de quel côté ils étaient parti. Ce n’était pas grave puisque j’avais l’endroit en entier sous contrôle mais tout de même, je préfère mettre toute les chances de mon côté. Je me rememorai avoir vu un homme de mains à ma gauche être frapper par les flammes et j’ordonnais a deux hommes d’armes d’aller le chercher. Je retournai à mon dilemme pour essayer de retrouver les fuyards et leur offrir une petite dose de jolies flammes rouges pour faire roussir leurs poils et faire griller leur chair. Je peux paraitre sans morale mais comparé à ce qu’ils ont fait, je mérite bien de faire un peu de vengeance.

Tout à coup je me mis à entendre une voix, une voix de fille à priori. Je n’étais pas un expert en taquage de son mais je savais qu’elle venait de ma droite. Pour cela c’était clair et précis. Je pris pas le temps de réfléchir et j’allumai un briquet. Dès que la flamme fut visible je concentrai mon pouvoir à l’intérieur. En une fraction de seconde la flamme pris une expansion incroyable et je la dirigeai vers la position moyenne d’où j’avais entendu la voix. Mon but était de laisse le flow de flamme traverser le mur et les faire griller.

Cela aurait été mon objectif et j’y serai parvenu si on autre imprévu ne s’était pas amener. À ma grande surprise, le mur, autrefois en face de moi, maintenant à ma gauche, fendis un morceau un une silhouette y émergea. De la silhouette naquis un jeune homme qui en plein dans les airs m’asséna un puissante coup de poing au visage. Par une sorcellerie qui m’est inconnue, l’impact me propulsa hors du manoir et mon jet de flamme dévia de sa trajectoire, détruisant tout le mur du couloir et donnant plusieurs départs de feu.

Malheureusement mon attaque n’avait même pas fait une seule victime, malgré le fait qu’il avait révélé la cachette des deux personnes. Encore une fois je lançais en regard pendant que je retombai sur le sol pour voir le visage du jeune. Aujourd’hui n’étant pas mon jour de chance, la fille pris rapidement le Parrain par le collet et s’enfuit avec, me privant du vison de sa face. Je fermai donc les yeux en espérant que cela réduirait la douleur de l’impact.

En frappant le sol, j’entendis un bruit sourd, mais bien pour moi, aucun craquement. Au moins j’étais intact.

―Suivez les! Je m’occupe de se conard, Dis-je en désignant mon agresseur.

Mes hommes prirent l’ordre au pied de la lettre et partirent immédiatement.

―Trop tard monsieur FBI

―Comment ça?

―Je me rend…

Ah! Fait chier lui! Je n’avais maintenant plus de raison de l’attaqué puisqu’il avait déclaré forfait. Je sorti les menottes et j’allai lui mettre. Au fond de moi j’espérait que mon escouade allait rattraper vite ces salauds.

-Rah! Tu veux arrêter de m’obstiner?! |8<

Une autre sensation d’adrénaline à cause de Luca et Cero plaqua celui-ci à l’intérieur de sa veste. Cependant rien ne vient, plutôt un énorme cracbadaboum qui fit à quelque seconde près un énorme trou dans la structure du manoir, les dévoilant à leur ennemi. Elle eut le temps d’entre voir leur sauveur : le petit connard d’hier qui avait brisé le mur et celui qui faisait tout sauter. Ce qui choqua le plus la jeune femme sur ce dernier, c’était son uniforme : La police? Elle aurait voulu comprendre pourquoi elle s’attaquait comme ça à eux, mais l’instant du moment la fit rattraper Luca et le trainer le plus loin possible. Elle ne le lâcha qu’une fois qu’ils passèrent la porte d’une chambre –dont elle n’avait aucune idée à qui elle appartenait- qui c’était ouverte sous la pression (possible? |8 Sinon oseeef :gaga : /PAN/ ). En deux trois pensé, elle se précipita vers le lit, y ramassa la couette et la traina vers Luca.

-K'so le jeune! Okay Luca, toi t’es une couverte, tu bouges plus et tu respires plus. Moi je vais chercher le petit con!

L’avertissa-t-elle en lui déposant –lança- l’énorme couette sur lui. Gaël, mais qu’est-ce qu’il avait dans la tête?! L’ange était persuadé qu’il n’allait pas s’en sortir et ne pouvait se résigner à le laisser seul. C’était donc dans une autre vague d’adrénaline qu’elle se poussa de la chambre et sprinta vers l’ami de Luca. Manque de discrétion, elle manqua une balle dans la tête au dernier moment d’une autre escouade, ce qui la fit pousser un petit couinement. Sur ce coup, elle misait sur sa vitesse et son agilité, comme toujours : Esquiver était son meilleur atout après tout.

―Je me rend…

Signal de départ, Elle s’élança vers Gaël, et au lieu de freiner, elle se servit de sa vitesse pour déstabiliser –Plaquer?- l’officier de police. Échappant miraculeusement aux mains de celui-ci qui tenterait probablement de l’emprisonner, vue sa portée, elle se précipita sur l’adolescent, l’agrippant lui aussi par le collet et le forçait à avancer. Dans un de ses pas, elle manqua de tombé : Son pied s’était posé sur un briquet qui la fit stopper –déraper- pour l’observer. Elle laissa partir Gaël pendant qu’elle hésita à quoi faire avec. Cero savait très bien qu’il y avait des chances qu’il appartienne à l’homme qui se servait des flammes. Un côté d’elle lui gueulait de s’en aller, d’aller retrouver ses gamins. Une autre lui disait : Pitch-le loooooooin très loin :trollface : . Et l’autre n’était d’autre que la voix de Luxus qui lui rappelait d’être gentille et aimable avec le monde. Son hésitation dura une demi seconde de trop et de réflexe : La voix de son ex avait noyé les deux autres et , en lâchant des jurons les plus non-catholique les uns que les autres, son esprit « moral » força le corps de Cero à ramasser le briquet, et à aller le porté à son rival : Elle avait grimacé tout le long, marchant sur la pointe des pieds et avait stoppé à trois mètres de lui.

-Jecroisqueçavousappartiens.

Se dépêcha-t-elle d’articuler en lui lançant doucement et de filler à toute allure rejoindre les deux autre gars, les bras lui protégeant la tête.

-LUKE!!

Lui aboya Cero presqu’à la hauteur de la pièce où il se trouvait, pour lui dire de sortir et de filer lui aussi.

Messages : 13 Date d'inscription : 17/01/2013

Je n’a même pas eu le temps de lui mettre des menottes que j’entendis les tirs d’armes à feu, mes sens m’indiquaient un danger, mais je fus encore une fois trop lent a réagir et je me suis retrouvé pris au dépourvu. La fille de tantôt arriva à une vitesse fulgurante vers moi et, alors que je tentais de reprendre mon briquet, me bouscula avec une étonnante force pour sa carrure, et ce que j’avais dans les mains tomba en avant d’elle. Elle eut même le temps d’attraper mon arrestation et de s’enfuir avec, mais elle hésita, s’apprêtant à marcher sur mon arme. J’avais remis mon bras dans ma poche, fouillant pour une allumette avec la ferme intention de les arrêter dans leur projet de fuit, mais la jeune fille accomplit quelque chose qui m’ébahis. Ce n’était pas vraiment que j’étais admiratif, plutôt à l’opposé. Elle ramassa mon briquet, et solennellement avança vers moi, puis s’enfuit juste après me l’avoir lancé. La seule chose que je pus entendre ce fut :

―LUKE!!

Je ne pris même pas le temps de penser aux conséquences de mes actions, je concentrai encore une fois mon pouvoir dans la flamme de mon briquet, y allant de toute ma force pour l’occasion et je visais mon offensive sur la fille qui venait de me passer mon outil. Le jet pyrotechnique qui en sortit se trouva à être d’une puissance que je n’aurai jamais imaginé. La taille et le débit étaient largement supérieurs à mes intentions et la force fut assez grande pour soulever les morceaux de terre sous la trajectoire.

N’ayant pas bien mesuré les conséquences de mes actes, non seulement mes flammes heurtèrent et probablement carbonisèrent mes cibles, mais il heurta aussi nos véhicules ce qui créa encore plus de jolies explosions. J’étais sur que le patron allait m’excuser pour ces dommages puisque c’était pour le bien de la mission.

Fiou! Voilà la raison pourquoi je ne voulais pas me retrouver contre cet homme. Ça puissance de feu était supérieur à n’importe quoi qui se fait dans le monde et est inrivalisable. Juste avant que l’attaque ignée nous frappe, j’ai averti la fille, il fallait qu’elle retienne sa respiration. Une fois ça terminé, je me servis de mon pouvoir pour retirer l’oxygène. Je fermai les yeux me préparant au pire pendant que l’impact vint. Je sentis le dos de ma veste partir en cendre et une douleur insupportable de brûlure me martela le dos.

―AAAHHHH! SHIT!!!!!

Le feu heurta les voitures ce qui les fit, une par une, partir dans une série d’explosions spectaculaires. Malgré la douleur, la fille et moi parvînmes à joindre l’intérieur du garage, seul endroit où le FBI n’était pas allé fouiller, pour se remettre de cette offensive.

-Okay! Okay! Jeunot bouge pas! Surtout pas! Je m’y connais en brûlur..rrroutch.

Messages : 13 Date d'inscription : 17/01/2013

[mega skip de la mort flubulu #YOLO (je suis méga rouillé en passant)]

(Résumé : Luca est allé chercher son hélicoptère dans le sous-sol, Gaël a crire comme une bitch il son aller à l’aéroport priver, Ellan les a amener sur l’île de Xavier en jet ultra rapide qui donne mal au cœur)

**Narateur**

-Aaaahhhhh

C’est un soupir de satisfaction qui sortit de la bouche de Xavier comme à chaque fois qu’il « profitait » de ce moment de détente dans sa douche, avec comme seule ambiance la musique de clip qu’il écoutait avec un esprit lubrique. Si on faisait le décompte du temps passé disons que dix pour cent seulement servaient à se nettoyer, le reste c’était pour s’amuser.

Cette routine il l’avait adopté depuis ses tous débuts sur cette île au milieu de nulle part. Juste après avoir activé la balise il passait une bonne heure dans ce petit coin de confort. Avec tout calculé à la minute près, si jamais Luca arrivait il serait fin prêt et propre pour proprement le saluer.

**Luca**

Je ne veux même pas essayer de me rappeler comment c’est arriver. Tout ce que je sais c’est que maintenant il y a mon Butler en arrière de moi qui se retient de rire parce que j’ai déboulé les escaliers de l’avion et que j’ai quelques goutes de sang qui coule du devant de mon front. Assez grave pour me procurer un très désagréable sentiment mais pas assez pour qu’on s’inquiète. Ce faisant, on en profite pour rire de mon malheur puisque c’est une action bien normale ici on dirait.

―Ça va Luca?!

Ah! Au moins quelqu’un qui a un léger souci pour ma santé. Évidement, je reconnais la voix de Gaël puisque seule son extravagance pourrait s’inquiéter d’une blesser aussi petite que la mienne.

―Oui, je suis en un morceau, lui dis-je en me relevant péniblement.

J’en ai déjà eu assez de ma dose de stress pour le moment, et je suis content d’être enfin arrive dans ce havre de paix. Bon je dois avouer que cette île n’est qu’un lieu de repos à mon égard, celui y habitant ne me voulant absolument rien, je ne peux pas assurer la même sécurité pour les autres. Je me retourne vers mon ami, lui demandant s’il va rester avec nous.

―Non. Je ne prendrais jamais goût à ses traitements si tu vois ce que je veux dire.

―Très bien.

Cero aussi descend. Finalement je pense que c’était une bonne idée de la garder avec nous. Elle a réduit les dommages de l’attaque précédente et pourrait être un atout efficace, surtout si elle ne coute pas cher. J’espère seulement que Xav’ la gardera en un seul morceau le temps qu’on reste ici. Moi je ne serai pas là pour surveiller.

De la piste d’Aterrisage un peu se donner un avant-goût de la magnificence de l’île tropicale. Devant nous se dresse un manoir immense incrusté dans les falaises fait d’une roche blanche immaculée qui reflète les rayons du soleil pour un éclat impressionnant. Si on avance un peu plus on peut voir, de l’autre côté du petit regroupement de palmiers de droite, un large sentier qui mène à la plage. Et quel plage!, vous dirais-je. Les sables est fins doux et blanc qui fait contraste avec le turquoise hypnotisant de l’eau. À notre gauche se présente un immense terrain de gazon vert et frais délimité par la lisière d’une forêt tropicale.

―Désolé Cero je ne vais ne pas pouvoir te faire une visite guidée, avant de rentrée dans le manoir Butler et moi on doit aller faire un truc important. Bonne chance pour ne pas te perdre.

Je lui dis ça avec un sourire et je pars en direction de l’étendue d’arbres. Je ne lui donne pas beaucoup de chance de se retrouver dans un manoir de plus de cent pièces avec soixante-dix âcres de terrain. Avec un peu de chance, elle devrait trouver la première salle à manger ainsi que la cuisine. Avec un peu de malchance, elle devrait aussi rencontrer Xav’ sur son chemin.

-OH. MON. DIEU. PLUS. JAMAIS. Uuuuuuuuuurg.

-Eheheh, Je savais que t’étais jeune, mais au point de devoir apprendre à descendre des marches?
―Ça va Luca?!
―Oui, je suis en un morceau, lui dis-je en me relevant péniblement.

-Quoi? Quels traitements?

―Désolé Cero je ne vais ne pas pouvoir te faire une visite guidée, avant de rentrée dans le manoir Butler et moi on doit aller faire un truc important. Bonne chance pour ne pas te perdre.

-Pff! Comme si j’étais un enfant de huit ans! Je suis adulte, j’ai pas besoin d’être surveiller!.

-Ciao Jeunot! Fait attention à ton dos hein.

-Euhh…

- ‘Scusez.

-Je pensais qu’il y avait personne. Je vais euuh…. Sortir.